Mahmoud Abbas est prêt à geler les affaires portées contre Israël à La Haye
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est dit prêt à dialoguer avec les Israéliens, même s’ils rejettent les négociations politiques, il a également annoncé qu’il était prêt à geler les affaires portées devant la Cour pénale internationale de La Haye contre l’occupation israélienne, en échange de l’accord du gouvernement israélien de s’asseoir pour lui parler.
Cela s’est produit lors de la réunion de l’Autorité palestinienne, dimanche soir dernier avec Nitzan Horowitz et Issawi Freij, respectivement ministres de la santé et de la coopération régionale, ainsi que la députée Michal Rozin, tous trois de la formation de gauche Meretz, membre du nouveau gouvernement de coalition israélien, lorsqu’il a invité tous les ministres du gouvernement israélien à se rendre à Ramallah et à le rencontrer, selon ce qui a été rapporté par la chaîne hébraïque « 12 ».
La chaîne a indiqué, citant ses sources, qu’Abbas a exprimé sa volonté de discuter de questions sensibles même si ce n’était pas dans le cadre de négociations politiques, notamment le gel des poursuites contre les soldats et officiers de l’armée d’occupation israélienne devant la Cour internationale de justice en La Haye, et arrêter l’incitation et payer les salaires des prisonniers et libérés.
Auparavant, le site Web Hebrew Walla avait déclaré qu’Abbas avait demandé aux ministres israéliens, lors de la réunion, de transmettre un message à la ministre israélienne de l’Intérieur, Ayelet Shaked, indiquant qu’il souhaitait la rencontrer, et cette dernière a répondu qu’elle ne souhaitait pas la rencontrer lui.
Le site Walla a ajouté qu’Abu Mazen a déclaré aux deux ministres qu’il avait transmis des messages à Mansour Abbas, chef de la Liste arabe unie, lors des négociations pour former l’actuel gouvernement israélien.
Il a indiqué qu’il l’avait encouragé à rejoindre la coalition gouvernementale dirigée par « Naftali Bennett », et a déclaré qu’il serait heureux s’il rencontrait Bennett à tout moment qu’il voulait.
Citant le site Web en hébreu, le président Abbas a déclaré qu’il savait qu’il n’y aurait pas de négociations, « mais nous devons nous asseoir et parler même si nous ne sommes d’accord sur rien ».
par: Arab Observer