Manifestation à l’Université Yale contre la visite de Itamar Ben Gvir

Des centaines de manifestants pro-palestiniens ont pris part à une manifestation massive à l’Université Yale dans le Connecticut, pour protester contre la visite du ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, dans le contexte de l’agression en cours contre la bande de Gaza.

Environ 200 personnes se sont rassemblées sur la place centrale de l’université, la place Beinecke, où elles ont installé huit tentes et scandé des slogans anti-occupation tels que Un peuple uni ne sera jamais vaincu et La Palestine sera libre.

En sortant de la salle où il donnait une conférence, Ben Gvir a défié les manifestants en faisant un V de la victoire. Des drapeaux israéliens ont été déployés.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale Ben Gvir, ultra-sioniste et d’extrême droite était invité mardi par la société Shabtai, une association étudiante locale qui ne dépend pas de l’université.

Ben Gvir n’a cessé de provoquer depuis son arrivée aux Etats-Unis. En début de semaine, il a déclaré que les élus Républicains américains soutenaient tous le bombardement des dépôts de nourriture et d’aide humanitaire.

Mercredi, Yale a accusé l’association Yalies4Palestine d’avoir organisé un campement sur le campus pendant quelques minutes avec huit tentes, ce qui n’est plus autorisé par l’université.

Yale semble vouloir appliquer stricto senso les nouvelles directives de Donald Trump qui s’en prend aux universités américaines les accusant de laisser prospérer l’anti-sémitisme.

La direction de Yale explique dans son communiqué que la manifestation contre la présence du ministre israélien Ben Gvir a eu lieu le lendemain même d’une réunion avec les dirigeants de l’université pour mettre en garde l’association contre le non-respect des règles sur le campus. Ils ont été prévenus qu’ils pourraient perdre leur statut si un nouvel incident avait lieu.

Yalies4Palestine perd donc son statut d’association étudiantes de Yale. Ce qui signifie qu’elle n’aura plus d’accès au campus, ni à des salles pour organiser des réunions ou des conférences.



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