Manifestation à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages
À Tel-Aviv, la mobilisation des manifestants pour la libération des otages ne faiblit pas. Chaque semaine, une foule se rassemble pour exhorter le gouvernement israélien à conclure un accord avec le Hamas afin de libérer les derniers détenus (otages) dans la bande de Gaza.
Nombre de participants accusent le pouvoir israélien de privilégier sa survie politique à la vie des détenus à Gaza.
Après des mois d’impasse et un cessez-le feu en bonne voie ces derniers jours, les discussions entre l’État hébreu et le mouvement islamiste palestinien se sont enrayées à la suite de négociations organisées à Doha, malgré les efforts de médiation des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte.
Je suis ici aujourd’hui en train de crier non seulement pour les kidnappés, non seulement pour mon père, mais aussi pour mon pays. Ce pays blessé et exsangue a besoin de lumière, de miracles. Nous avons besoin de retrouver notre confiance, a déclaré Ella Ben-Ami, la fille de l’un des otages.
En 2023, un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas avait permis l’échange d’un peu plus de 100 otages détenus à Gaza contre 150 prisonniers palestiniens.
Israël affirme qu’une centaine d’otages restent encore en captivité dans l’enclave palestinienne, mais qu’au moins un tiers d’entre eux seraient morts.
L’État d’Israël doit bien sûr restituer les personnes enlevées vivantes, mais pas seulement elles, il est également tenu de restituer celles qui ne sont plus en vie, a déclaré Ofek Shaul, le frère du soldat israélien Oron Shaul, tué lors de la guerre de 2014 entre Israël et le Hamas, et dont la dépouille est toujours détenue à Gaza. Ce n’est pas seulement une obligation morale et éthique, c’est le devoir de l’État à la lumière des valeurs sur lesquelles il a été construit, a t-il poursuivi.
Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, les manifestations en Israël ne faiblissent pas. Nombre de participants, qui accusent le pouvoir israélien de privilégier sa survie politique à la vie, celle des détenus à Gaza, exigent la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu et la convocation de nouvelles élections.
