Manifestations dans plusieurs villes d’Israël contre le gouvernement de Netanyahu

Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes d’Israël contre le gouvernement de Benyamin Netanyahu, samedi, exigeant un échange de prisonniers avec le Hamas.

Les manifestants ont accusé Netanyahu d’être « responsable » de la situation actuelle et ont exigé que son gouvernement finalise immédiatement un accord pour libérer les prisonnières et les prisonniers détenus à Gaza.

Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés sur la place Kaplan, dans le centre de Tel Aviv, pour participer à la principale manifestation réclamant un accord d’échange de prisonniers, a rapporté le Yedioth Ahronoth​​​​​​​.

Le quotidien précise que la police a eu recours à des camions pour fermer les rues entourant la place Kaplan, empêchant ainsi les manifestants de rejoindre le lieu de rassemblement pour participer à la manifestation.

Des Israéliens ont également manifesté par milliers près de la résidence de Netanyahu à Césarée (nord), exigeant sa démission, a indiqué le quotidien.

Des milliers d’Israéliens ont manifesté à Rehavot (centre), au carrefour de Kiryat Gat, à Haïfa (nord) et dans d’autres villes du pays pour réclamer un accord d’échange des prisonniers, selon la Société israélienne de radiodiffusion.

Les manifestations devraient s’intensifier dans tout le pays au cours des prochaines heures, selon les médias locaux.

Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis tentent de parvenir à un accord d’échange de prisonniers et à un cessez-le-feu à Gaza. La première trêve, qui a eu lieu fin novembre de l’année dernière, ne durant qu’une semaine, s’est traduite par l’entrée d’une aide limitée dans la Bande de Gaza, ainsi que par des échanges de prisonniers israéliens contre des prisonniers palestiniens, principalement des femmes et des enfants détenus dans les prisons israéliennes.

Tel-Aviv détient actuellement au moins 9 100 prisonniers palestiniens dans ses geôles, tandis que le nombre de prisonniers israéliens détenus dans la Bande de Gaza est estimé à 134. Le Hamas a toutefois annoncé que 70 d’entre eux avaient été tués par les frappes aériennes israéliennes qui déciment l’enclave palestinienne depuis plus de six mois.

Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza depuis l’attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, au cours de laquelle quelque 1 200 Israéliens auraient été tués, selon les autorités de Tel-Aviv.

Depuis lors, 32 705 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza et quelque 75 190 autres ont été blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires palestiniennes.

La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l’intérieur du territoire, dans le cadre d’un blocus paralysant visant la plupart des denrées alimentaires, l’eau potable et les médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.

 

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