Manifestations devant le parlement tunisien réclamant le départ de Ghannouchi

Des centaines de partisans tunisiens du Parti destourien libre ont manifesté devant le siège du parlement tunisien, dimanche, pour exiger le départ du président du Parlement Rached Ghannouchi, et pour mettre en garde contre le danger de l’incursion de la Fraternité, et le contrôle du parlement.

Les manifestants ont appelé les députés à s’unir et à retirer Ghannouchi de la présidence du parlement et de débarrasser le pays du terrorisme.

Les manifestants du Parti destourien libre ont dénoncé le discours incendiaire auquel les membres du PDL ont été soumis par les blocs du Mouvement Ennahdha et de la Coalition Al-Karama, exigeant que la confiance soit retirée au président du Parlement, Rached Ghannouchi.

Des représentants du bloc du Parti destourienn libre ont organisé un sit-in pendant plus d’une semaine au sein du parlement tunisien, pour protester contre les pratiques et les tentatives de Ghannouchi et du la coalition Al-Karama au parlement, permettant aux terroristes de pénétrer au siège du parlement, dans le contexte de la tentative du chef du bloc de coalition Al-Karama Seifeddine Makhlouf d’entrer une personne soupçonnée d’appartenir à des organisations terroristes dans le lobby du Parlement, ce qui a perturbé les sessions plénières du Parlement.

Les manifestants ont brandi les drapeaux nationaux et les slogans mettant en garde contre le danger de la conquête et du contrôle du Parlement par les Frères musulmans, et un autre appelant les députés à s’unir pour retirer Ghannouchi de la présidence du parlement et pour débarrasser le pays du terrorisme.

Moussi a déclaré dans un discours qu’elle a adressé aux sit-in, que « Le Parlement est aujourd’hui en danger après être devenu un foyer pour les personnes soupçonnées d’appartenir à des groupes terroristes sous les auspices du mouvement des Frères musulmans Ennahdha et de la coalition Al-Karama qui le soutient ».

Elle a souligné que le sit-in de masse se poursuivra jusqu’à la nomination d’une session pour retirer la confiance de Ghannouchi, malgré l’obstruction et la violence auxquelles ils sont exposés, soulignant qu’il ne permettra pas au Parlement de se transformer en «salle d’opérations des Frères musulmans pour mettre en œuvre leurs plans visant la sécurité nationale tunisienne».

par: Arab Observer

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