Medvedev: Tout empiètement sur la Crimée serait une déclaration de guerre à la Russie

Tout empiètement sur la péninsule de Crimée par un État membre de l’OTAN pourrait équivaloir à une déclaration de guerre à la Russie qui pourrait conduire à la « Troisième Guerre mondiale », a déclaré lundi l’ancien président russe, Dmitri Medvedev.

« Pour nous, la Crimée fait partie de la Russie. Et cela signifie pour toujours. Toute tentative d’empiéter sur la Crimée est une déclaration de guerre contre notre pays », a déclaré Medvedev.

« Et si cela est fait par un État membre de l’OTAN, cela signifie un conflit avec toute l’alliance de l’Atlantique Nord ; une troisième guerre mondiale. Une catastrophe totale ».

Medvedev, désormais vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, a également déclaré que si la Finlande et la Suède rejoignaient l’OTAN, la Russie renforcerait ses frontières et serait « prête à prendre des mesures de rétorsion », ce qui pourrait inclure la perspective d’installer des missiles hypersoniques Iskander « à leur seuil ».

Dmitri Medvedev a signalé que l’élargissement si sensible de l’Otan exigerait de Moscou des mesures de réponse, notamment le renforcement de l’axe nord.

Par ailleurs, il a ajouté que l’adhésion de Kiev serait beaucoup plus dangereuse pour Moscou, étant donné les litiges territoriaux entre les deux pays. Dans cette optique, l’homme politique a souligné que la Crimée était considérée par la Russie comme sa partie intégrante, ainsi toutes prétentions à cette péninsule signifiaient la déclaration de guerre à Moscou, et si cela était fait par un pays membre de l’Otan, un tel incident se solderait par un conflit avec toute l’Alliance et, par conséquent, la troisième guerre mondiale et « une catastrophe totale ».

En ce qui concerne les chances de l’Ukraine de devenir un membre de l’UE, l’ex-président les trouve très faibles malgré le statut du candidat récemment octroyé.

Moscou n’a rien contre l’adhésion à l’Otan de Stockholm et de Helsinki puisqu’elle n’a aucun différend ni même prétexte pour un différend avec les deux pays. Dmitri Medvedev, l’ancien président russe et le chef adjoint du Conseil de sécurité de Russie, a exprimé cette opinion dans une interview au journal Argoumenty i Fakty.

Il a noté que les relations de la Russie avec la Finlande et la Suède étaient respectueuses et bienveillantes. De cette façon, leur admission dans l’Alliance ne constitue pas de menace pour la partie russe.

par: Arab Observer

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