Morts et blessés lors de raids israéliens visant des maisons dans la bande de Gaza
Plusieurs Palestiniens ont été tués et autres blessés lundi, premier jour du mois de Ramadan, lors d’une série de raids israéliens visant des maisons dans la bande de Gaza.
L’artillerie a également lancé des frappes sur les zones orientales de la ville de Rafah et ciblé des terres agricoles près de la frontière égypto-palestinienne dans le quartier d’al-Salam, dans la même ville.
Des témoins oculaires ont rapporté que trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées à la suite de bombardements israéliens contre une maison appartenant à la famille Barakat, dans le quartier d’al-Geneina, à l’est de la ville de Rafah (sud).
De violentes explosions ont secoué les quartiers sud de la ville de Khan Younès (sud), à la suite d’un bombardement aérien qui a visé des terres agricoles et des habitations vides.
Dans le nord de la bande de Gaza, la Défense civile palestinienne a déclaré dans un bref communiqué que ses équipes ont récupéré des morts et des blessés après que les avions de chasse israéliens ont visé la maison de la famille Abou Nasser dans la ville de Beit Lahia.
Dans la ville de Gaza, des témoins oculaires ont déclaré au correspondant d’Anadolu que les frappes israéliennes ont fait des morts et des blessés lors d’un raid ayant visé une maison de la famille Al-Dahdouh, dans le quartier d’Al-Zaytoun, au sud-est de la ville.
Les avions de combat ont également bombardé plusieurs maisons à l’ouest de la ville, et le quartier d’Al-Sabra (sud). Selon des sources palestiniennes, aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.
Toujours d’après la même source, la plupart des raids de la nuit dernière ont eu lieu au moment du suhoor (le repas pris par les Musulmans juste avant l’aube pendant le mois de Ramadan).
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour ‘’génocide’’.