Mourou,fondateur d’Ennahdha en Tunisie se retire de la vie politique
L’ancien vice président de l’ARP et dirigeant au sein d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou a déclaré au micro de Mosaique FM, mardi 26 mai qu’il a décidé de se retirer de la vie politique.
ou a ajouté que sa décision n’a aucune relation avec ce que vit Ennahdha actuellement comme différends internes, mais cette position vient suite à une auto-évaluation de sa prestation politique, et l’étape actuelle n’est pas une étape d’activité politique.
Ainsi, Abdelfattah Mourou annonce son retrait de la vie politique. Il précise dans ce contexte: « Ma décision n’a rien à voir avec Ennahdha. En revanche, il s’agit d’une décision personnelle et d’une auto-évaluation de la vie politique. D’ailleurs, mon ressenti est que l’étape actuelle ne me concerne plus. »
Et de poursuivre: « Ce qui le prouve également, c’est que je n’ai fait aucune sortie médiatique parlant de politique depuis presque une année. J’ai 72 ans aujourd’hui. De plus, il y aura du changement dans le pays. A mon avis, le pays a besoin de jeunes. Mais aussi parce que j’ai respecté le choix des électeurs, lors de l’élection présidentielle de 2019.»
Mourou, l’une des personnalités politiques les plus populaires chez Ennahdha, a souvent été indésirable dans son parti, notamment du fait de ses conflits à répétition avec le président et leader emblématique du mouvement, Rached Ghannouchi, ainsi de ses sorties médiatiques peu conformistes et assez critiques à l’égard de ce dernier et de la politique de son parti.
Des sources proches de Mourou ont déclaré qu’il n’était «pas satisfait; Sur la performance politique de Rached Ghannouchi à la tête du parlement, et il ne voit aucun avantage national pour sa présence à la tête du parlement tunisien.
Selon de nombreux experts, Ghannouchi est considéré comme un élément de discorde dans la scène politique tunisienne et incapable de rassembler les partis politiques, ainsi que les accusations qui le hantent, notamment la communication turco-qatari contre l’intérêt du pays.
par: Arab Observer