Moussi annonce le début de la libération de la Tunisie de la confrérie
Le Parti destourien libre (PDL), formation anti-islamiste, a rassemblé ses partisantssamedi dans la deuxième plus grande ville du pays, Sfax (est), criant des slogans hostiles à l’organisation de la confrérie et le mouvement Ennahdha. « Tunisie libre, les Frères musulmans dehors », ont annoncé quelques milliers de partisans rassemblés à Sfax.
Moussi a déclaré: Nous sommes dans une bataille avec eux, soit nous le sommes, soit nous ne le sommes pas, considérant que le silence à ce stade historique est une trahison.
Moussi a mené un rassemblement de masse, qualifié de sans précédent, dans la ville méridionale de Sfax pour exiger la dissolution du Parlement, appelant à la libération du pays de la colonisation de la fraternité.
Moussi a appelé lors de la manifestation à rédiger une nouvelle constitution qui préserve la stabilité politique, soulignant la nécessité d’ouvrir une enquête sur les violations du mouvement Ennahdha.
La dirigeante du Parti destourien libre, dont les sondages montrent une montée en popularité dans la rue, a déclaré que la Fraternité avait conduit à un état de faillite et exacerbé la crise dans le pays lors de sa prise de responsabilité.
Moussi a souligné que la seule solution pour sortir de la crise politique actuelle en Tunisie est de rallier les forces nationales face aux pratiques du mouvement Ennahdha, qui œuvre pour des agendas à l’étranger.
Dans un autre contexte, une manifestation massive a eu lieu dans la capitale tunisienne, exprimant son soutien au président tunisien, Kais Saied, tandis que les personnes indignées appelaient à la dissolution du Parlement et au renversement du gouvernement de Hichem Mechichi.
Les manifestants ont critiqué ce qu’ils ont qualifié d’incapacité politique épouvantable à trouver une solution aux crises aiguës que traverse le pays depuis de nombreuses années.
Ces manifestations coïncidaient avec le 65e anniversaire de l’indépendance de la Tunisie du colonialisme français.
Pour sa part, Mechichi a exhorté à éviter de nouvelles perturbations dans le pays, appelant à l’unité afin de faire face aux difficultés au lieu de ce qu’il a décrit comme un discours de discrimination.
La crise politique avait éclaté entre le président de la République, d’une part, et la présidence du gouvernement, d’autre part, après que Mechichi ait procédé à un remaniement ministériel dont Kais Saied n’était pas accepté.
par: Arab Observer