Report des négociations sur l’accord de libre-échange entre l’UE et l’Australie

L’Union européenne (UE) n’est pas encore prête à pardonner à Canberra sa décision d’annuler un important contrat de sous-marins français. Des négociations, prévues de longue date, sur un possible accord de libre-échange entre l’Australie et l’UE (ALE) ont été reportées, a annoncé vendredi 1er octobre un responsable de l’UE à Canberra.

Le 12e cycle de négociations entre l’Union européenne et l’Australie, visant à conclure un accord de libre-échange, a été reporté d’un mois « jusqu’en novembre », a annoncé un responsable européen à Canberra, cet ajournement intervient après l’annulation d’un important contrat de sous-marins avec la France.

« Le cycle commercial de l’ALE a été reporté d’un mois jusqu’en novembre », a-t-il déclaré.

Le ministre australien du Commerce, Dan Tehan, qui devait se rendre en Europe pour les négociations, a déclaré: « Nous comprenons la réaction de la France à notre décision concernant les sous-marins, mais en fin de compte, toute nation doit agir dans son intérêt national – ce qu’a fait l’Australie ».

Dan Tehan a ajouté qu’il prévoyait de rencontrer le commissaire européen au commerce, Valdis Dombrovskis, la semaine prochaine.

« Nous continuerons à nous préparer pour le 12e cycle de négociations et à travailler à la conclusion d’un accord de libre-échange qui soit dans l’intérêt de l’Australie et de l’UE », a-t-il déclaré. Le prochain cycle de négociations devait porter sur des domaines tels que le commerce, les services, les investissements et les droits de propriété intellectuelle.

À travers Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les relations extérieures, les Vingt-Sept avaient exprimé leur « claire solidarité avec la France », il y a huit jours : « Ce n’est pas une affaire bilatérale mais cela affecte l’UE dans sa totalité. »

Le mois dernier, l’Australie a rompu sans avertissement le contrat portant sur l’achat de douze sous-marins français à propulsion conventionnelle pour une valeur de 90 milliards de dollars australiens (55 milliards d’euros), choisissant d’acheter à la place des navires à propulsion nucléaire de conception américaine.

Cette décision a provoqué un conflit diplomatique majeur avec la France, qui a déclaré publiquement qu’elle ne pouvait plus faire confiance au gouvernement australien, accusant les fonctionnaires de mentir et remettant en question la poursuite de l’accord commercial.

par: Arab Observer

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