Netanyahu accepte secrètement d’inclure Ben Gvir dans le cabinet

Des proches de l’extrémiste Itamar Ben Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, ont déclaré, mardi, que le Premier ministre Benyamin Netanyahu avait secrètement accepté de l’inclure dans le cabinet restreint consacré à la sécurité et chargé de gérer la conduite des opérations militaires.

Ces proches ont ajouté que Netanyahu a exigé que sa décision d’autoriser le ministre d’extrême droite à rejoindre le cabinet ne soit pas annoncée.

La Société israélienne de radiodiffusion (KAN) a déclaré : Les proches de Ben Gvir ont révélé que Netanyahu avait secrètement accepté la demande du ministre de rejoindre le cabinet de sécurité restreint.

Lundi, Ben Gvir a critiqué Netanyahu face au refus de ce dernier de l’inclure dans le cabinet, en déclarant : Le Premier ministre prend des décisions seul et isole ses partenaires au sein du gouvernement.

Ben Gvir, chef du parti Force juive, qui dispose de 6 sièges sur 120 à la Knesset, a ajouté : Nous ne sommes pas venus pour être acclamés à la tribune. Nous sommes venus pour peser sur le cours des choses, et c’est pour cette raison que notre demande d’intégrer le Cabinet de guerre est toujours d’actualité.

Le 9 juin, les membres du Cabinet de guerre appartenant au parti de l’Unité nationale, Benny Gantz et Gadi Eisenkot, ont annoncé leur retrait du Cabinet, qui avait été formé quelques jours après le déclenchement de la guerre d’Israël contre la Bande de Gaza, le 7 octobre.

Le Cabinet a ensuite été dissous, mais Netanyahu a continué à mener des consultations sur la conduite de la guerre au sein d’un cabinet restreint composé du ministre de la défense Yoav Gallant, du président du parti Shas Aryeh Deri, du ministre des affaires stratégiques Ron Drimmer et du président du Conseil de sécurité nationale Tzachi Hanegbi.

Depuis le 7 octobre, et avec le soutien des États-Unis, Israël mène une guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza, faisant plus de 126 000 victimes palestiniennes (morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des douzaines d’enfants.

Tel-Aviv poursuit sa guerre, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat et des ordonnances de la Cour internationale de justice lui enjoignant de prendre des mesures pour prévenir les actes à caractère génocidaire et améliorer la situation humanitaire désastreuse qui prévaut dans la Bande de Gaza.

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