Netanyahu critique les manifestations des familles d’otages détenus à Gaza
Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a fustigé samedi les manifestations des familles d’otages détenus à Gaza, estimant qu’elles ne sont d’aucune utilité, mais donnent l’occasion au Hamas d’élargir ses revendication.
Netanyahu a déclaré lors d’une conférence de presse que ‘’les protestations des familles d’otages ne sont d’aucune utilité, mais donnent plutôt l’occasion au Hamas d’élargir ses revendications et retardent la libération des otages’’.
‘’Notre objectif est d’éliminer le Hamas, car nous ne pouvons tolérer la présence de groupes armés dans la bande de Gaza. Cette guerre ne prendra pas fin avant de remplir cette mission’’, a insisté le premier ministre israélien.
Il a indiqué qu’il avait donné des instructions au gouvernement ‘’pour accélérer l’activation d’un programme local d’industries de défense afin qu’Israël puisse devenir autonome’’.
Et Netanyahu d’ajouter : ‘’Il y a des gens parmi nous qui doutent de nos capacités, mais ils sont peu nombreux’’.
En réponse à la question d’un journaliste sur les enquêtes relatives à l’attaque du 7 octobre dernier, Netanyahu a déclaré : ‘’Les enquêtes devraient être ouvertes au terme de la guerre et non à son apogée’’.
Concernant la décision de la Cour internationale de justice, Netanyahu a fait observer que la plus haute juridiction de l’Onu ’’n’a pas ordonné à Israël de cesser la guerre’’.
Dans un premier verdict rendu vendredi dans l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël pour ‘’génocide’’ à Gaza, la CIJ a ordonné à Israël de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens.
Selon l’arrêt de la CIJ, Tel-Aviv doit également prendre des mesures immédiates et effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire dont l’enclave palestinienne a besoin.
La Cour basée à La Haye n’a pas ordonné de cessez-le-feu.
Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne dans la bande de Gaza a fait 26 267 morts et 64 797 blessés. Le conflit a provoqué, également, des destructions massives d’infrastructures, une catastrophe humanitaire sans précédent, et le déplacement de plus de 85 % de la population de la bande de Gaza, soit environ 1,9 million de personnes, selon les autorités gazaouies et l’Onu.