Netanyahu exige la libération de tous les otages pour un cessez-le-feu à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau rejeté dimanche des appels accrus à un cessez-le-feu à Gaza, déclarant qu’il fallait au préalable que soient libérés la totalité des otages retenus dans l’enclave palestinienne, qui seraient plus de 240, depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre.

« Il n’y aura aucun cessez-le-feu sans le retour des otages. Il faut complètement retirer cela du vocabulaire », a-t-il dit devant le personnel de la base militaire aérienne de Ramon, dans le sud d’Israël, réaffirmant la position de longue date de son gouvernement.

« Nous disons cela à nos amis et à nos ennemis. Nous allons tout simplement continuer jusqu’à ce que nous les vainquions. Il n’y a pas d’alternative », a ajouté Netanyahu .

Malgré les manifestations internationales pour la paix au Proche-Orient, l’armée israélienne continue le siège de Gaza. Alors que des combats « en face à face » ont lieu, et que l’eau devient rare dans l’enclave, la situation est plus critique que jamais.

S’il a déclaré par le passé qu’un cessez-le-feu aurait pour seul effet de permettre au Hamas de se regrouper, le secrétaire d’Etat américain tente de faire accepter à Israël le principe de pauses humanitaires en des points précis de la bande de Gaza, assiégée par l’armée israélienne depuis le 7 octobre.

En déplacement dans la région, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré samedi à Amman ses homologues du Qatar, de l’Arabie saoudite, de l’Egypte et de la Jordanie qui l’ont exhorté à convaincre Israël d’accepter une trêve.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, qui mène des efforts de médiation avec le Hamas pour la libération des otages israéliens, a déclaré dimanche que ses efforts ne pourraient aboutir en l’absence d’une « période de calme ».

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