Netanyahu promet d’accroître la pression militaire sur le Hamas
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a affiché, dimanche, sa détermination à accroître la « pression militaire » sur le Hamas, en pleine offensive meurtrière contre la Bande de Gaza.
« Nous accroîtrons dans les prochains jours la pression politique et militaire sur le Hamas, car c’est le seul moyen de libérer nos prisonniers », a déclaré Netanyahu dans un discours enregistré publié par son bureau, à la veille de la fête de la Pâque juive.
« Toutes les propositions de libération des prisonniers ont été rejetées catégoriquement par le Hamas », a déclaré le premier ministre israélien.
Concernant l’accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, Netanyahu a affirmé que « le Hamas se nourrit de la pression imposée au gouvernement israélien. »
Le gouvernement israélien fait face à une pression croissante de la part de l’opposition et des familles des prisonniers pour parvenir à un accord d’échange avec le Hamas.
Le mouvement palestinien, qui détiendrait environ 133 prisonniers, exige la fin de l’offensive brutale d’Israël contre la Bande de Gaza en échange de tout accord d’échange de prisonniers avec Tel-Aviv.
Le bilan de l’offensive menée par Israël depuis le 7 octobre 2023 s’élève à près de 34 100 Palestiniens tués et 76 800 autres blessés, dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité. Israël affirme que près de 1 200 personnes ont été tuées dans l’attaque du Hamas du 7 octobre.
Lors d’un précédent accord conclu en novembre, 81 Israéliens et 24 étrangers ont été libérés en échange de 240 Palestiniens, dont 71 femmes et 169 enfants.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l’intérieur du territoire, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.
Israël poursuit sa guerre meurtrière malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat, et malgré les premières poursuites engagées à son encontre devant la Cour internationale de justice pour « crime de génocide ».