Nouveau bilan des mercenaires d’Erdogan tués en Libye
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a annoncé samedi que 417 des mercenaires d’Erdogan transportés par le régime turc en Libye avaient été tués au cours des combats, et parmi les morts, une trentaine d’enfants faisaient partie des forces fidèles au gouvernement d’Al-Sarraj.
L’Observatoire syrien continue de surveiller et de suivre le transfert de mercenaires syriens vers la Libye. De nouveaux lots de mercenaires soutenus par la Turquie ont été envoyés en Libye ces derniers jours, ainsi que le retour d’autres personnes en Syrie.
Selon des sources de l’OSDH, les rapatriés ont obtenu toutes les cotisations financières après avoir aidé le « gouvernement d’union national » à réaliser des progrès stratégiques en Libye.
En conséquence, le nombre de recrues arrivées en Libye est passé à 14 700 mercenaires syriens, dont 2 600 sont rentrés en Syrie, tandis que près de 1 800 autres sont arrivés en Turquie pour suivre des cours de formation.
Il convient de noter que le recrutement d’enfants pour combattre en Libye est un phénomène qui se poursuit, selon le Centre libyen pour les droits de l’homme, qui accuse le gouvernement d’Al-Sarraj et les milices avec lesquelles il se bat, en plus des forces du régime turc, de viser les adolescents et les mineurs dans les orphelinats et de les attirer avec à l’argent.
Plus tôt, un porte-parole de l’armée nationale libyenne, Ahmed Al-Mismari, a révélé des violations du droit humanitaire par des milices affiliées au gouvernement d’Al-Sarraj et des mercenaires d’Erdogan.
Al-Mismari a également diffusé une autre vidéo montrant la torture et les violations des droits de l’homme par les milices de la ville de Misurata.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement Al-Sarraj, Fathi Pashaga, a déclaré que ce qui avait été fait par des membres des institutions de sécurité constituait une violation des droits de l’homme, selon ce qui a été rapporté par la Chaîne libyenne.
Le Premier ministre du gouvernement intérimaire libyen, Abdullah al-Thani, a condamné les graves violations du dossier des droits de l’homme qui ont eu lieu aux mains des milices soutenues par le régime turc, après être entrées dans les villes de la région ouest, dénonçant la destruction de biens publics et privés qui s’y trouvent.
par: Arab Observer