Tunisie: Une nouvelle formation politique composée de parlementaires et de personnalités politiques
Une nouvelle formation politique issue de la fusion du parti Al Amal (l’espoir), le mouvement démocrate et de l’adhésion des anciens membres de Nida Tounes et des personnalités politiques indépendantes, voit le jour en Tunisie, dans le cadre d’un projet « progressiste ancré dans la société et porteur d’un programme de sauvetage de la nation », selon un communiqué publié dimanche.
La nouvelle formation politique dont le nom n’a pas été révélé dans le document, vise à favoriser un changement politique et à débarasser l’Etat du chantage et de la montée des centres de pouvoir.
Il oeuvrera à changer le paysage parlementaire à travers l’amendement de la loi électorale de manière à favoriser l’emergence d’une majorité à même de garantir la stabilitié politque et l’alternance pacifique dans l’exercice du pouvoir.
Il s’agit « d’édifier un Etat fort et juste » dont la légitimité est tirée du vote général après la révision de la constitution de manière à garantir l’unité du pouvoir exécutif.
en référence au mouvement de la Fraternité Ennahdha et à son contrôle sur les institutions et institutions de l’État, dirigé par le Parlement, malgré son échec à obtenir une majorité capable d’assurer la stabilité politique du pays, et son incapacité à gérer le gouvernement depuis son arrivée au pouvoir en 2011 et à améliorer les conditions des Tunisiens.
A cet égard, le nouveau parti compte mobiliser le peuple pour de « véritables batailles de développement et du progrès ». Alors, il œuvrera à instaurer des rapports de confiance entre le citoyen et les politiques. A travers un exercice basé sur « la sincérité de la parole et l’abnégation dans l’action ». Ainsi, précise ce communiqué signé par Selma Elloumi, Ahmed Nejib Chebbi et Ridha Belhadj.
La nouvelle formation promet de renouveler et rajeunir son élite politique et de créer une académie politique et un think tank pour la formulation des politiques publiques dans tous les domaines.
Il prévoit d’appeler à un congrès national de salut pour arrêter la dégradation de la siutation dans le pays et identifier des solutions à la crise générale que connait la Tunisie.
par: Arab Observer