Nucléaire iranien: Discussions à Vienne avec la médiation européenne

Les États Unis participent à des discussions mardi à Vienne pour tenter de sauver l’accord international sur le nucléaire iranien, marquant une évolution notable de la politique américaine.

Les États-Unis ne seront toutefois pas à la même table que Téhéran et ce sont les Européens qui serviront d’intermédiaire entre les deux parties, dans l’espoir de parvenir à des résultats concrets après deux mois d’impasse.

Le nouveau président américain, Joe Biden, s’est dit prêt à revenir dans l’accord signé en 2015 à Vienne, qui vise à garantir que l’Iran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique.

Joe Biden prêt à négocier sur le dossier du nucléaire iranien, les États-Unis participent à partir de mardi à des discussions à Vienne pour tenter de sauver l’accord international que son prédécesseur, Donald Trump, avait décidé de quitter.

C’est « un jalon important, montrant que les États-Unis comme l’Iran tiennent sérieusement à briser l’inertie et le schéma attentiste qui consiste à dire ‘la balle est dans l’autre camp' », a commenté sur Twitter Ali Vaez, de l’organisation de prévention des conflits International Crisis Group.

Une réunion mardi à 12h30 GMT de la commission mixte en présence de l’ensemble des signataires du JCPOA (Plan d’action global commun) : Iran, Allemagne, France, Royaume-Uni, Chine, Russie, le tout sous l’égide de l’UE représentée par le secrétaire général adjoint du Service d’actions extérieures, Enrique Mora.

De l’autre côté, se tiendra la délégation américaine, dans un autre lieu et sans aucun contact avec la République islamique qui a exclu toute « réunion » avec les États-Unis.

Téhéran a redit lundi : tout « dépend » de la capacité des Européens et des signataires du texte « à rappeler aux États-Unis leurs engagements », a insisté le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh.

« Si nous faisons preuve de réalisme, on peut y arriver », a estimé l’émissaire américain Rob Malley dans un entretien télévisé. « Nous allons devoir faire un travail de fourmi pour examiner les sanctions et voir ce qu’on peut faire pour que l’Iran bénéficie des avantages que l’accord était censé lui offrir », a-t-il ajouté.

par: Arab Observer

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