Nucléaire iranien: Les États-Unis prêts à lever de nombreuses sanctions
Trois ans jour pour jour après l’annonce de Donald Trump, le 8 mai 2018, du retrait des États-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, le président américain Joe Biden semble vouloir le rejoindre, mais sous certaines conditions.
Les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils étaient prêts à lever de nombreuses sanctions contre l’Iran lors des discussions sur le nucléaire à Vienne mais Téhéran en veut plus, a déclaré le principal négociateur iranien. «Les informations qui nous été transmises par la partie américaine montrent qu’ils sont sérieux dans leur volonté de réintégrer l’accord sur le nucléaire et ils se sont déclarés prêts jusqu’à présent à lever une grande partie des sanctions», a dit Abbas Araqchi à la télévision publique iranienne.
«Mais cela ne convient pas de notre point de vue et donc les discussions se poursuivent jusqu’à ce que nous obtenions réponse à toutes nos demandes», a-t-il ajouté.
A Washington, le Président américain Joe Biden a dit croire que l’Iran prenait au sérieux les négociations, mais nous poursuivons les discussions», a-t-il dit.
Joe Biden en avait fait une promesse de campagne mais le retour de l’Amérique dans l’accord de Vienne, s’annonce comme l’un des dossiers les plus complexes de son mandat.
À la Maison Blanche le nouveau chef de l’État, Joe Biden, dit lui vouloir revenir dans l’accord « si » l’Iran respecte ses engagements.
En trois ans, Téhéran a su exploiter la confusion pour étoffer son programme nucléaire, ce qui aujourd’hui consolide la position de conservateurs américains comme John Bolton. « Joe Biden a tort de penser qu’il pourra rejoindre l’accord sur le nucléaire iranien », estime l’ancien conseiller la sécurité nationale de Donald Trump, ajoutant que « C’était un mauvais accord qui a été conclu en 2015 et qui depuis ne s’est pas amélioré, les États-Unis ont désormais un avantage certain sur l’Iran. »
Un quatrième cycle de discussions indirectes a débuté vendredi à Vienne entre représentants américains et iraniens sur les conditions d’un retour des Etats-Unis dans le Plan d’action global commun conclu à Vienne en juillet 2015 et du respect par Téhéran de ses obligations, dont le pays s’est affranchi progressivement depuis deux ans.
par: Arab Observer