Plus 100 morts israéliens lors de l’opération déluge d’Al-Aqsa
Moins d’une journée après le début de l’opération déluge d’Al-Aqsa, plus de 200 personnes sont mortes côté palestinien et au moins 100 côté israélien. Le bilan s’alourdira sans nul doute.
Depuis samedi matin à 6h30, en moins de 12 heures, donc, cette guerre entre Israël et le Hamas a déjà fait 100 morts côté israélien, selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, et 232 morts côté palestinien, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste du Hamas. Certains médias israéliens parlent de plus de 100 morts côté israélien.
Peu importe combien de temps durera cette offensive (l’opération déluge d’Al-Aqsa), elle est d’ores et déjà historiquement meurtrière. Ce samedi matin, la branche armée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza a lancé une offensive d’une ampleur inégalée. Elle a pris de surprise les services de sécurité israéliens.
Lors d’une des dernières offensives de grande ampleur, au mois de mai 2021, les onze jours d’offensive s’étaient soldés par 232 morts côté palestinien, dont une soixantaine d’enfants, et 12 morts en Israël. La majorité des décès étaient des civils. Lors de l’opération Plomb durci (trois semaines à l’hiver 2008-2009), également entre Gaza et Israël, plus de 1.300 Palestiniens et 13 Israéliens avaient été tués. En 2014, le mois et demi de l’opération « Bordure protectrice » faisait plus de 2.300 morts palestiniens selon le ministère de la Santé de Gaza et 66 côté israélien, selon le gouvernement de l’Etat hébreu.
Plus récemment, cette année, une brève opération avait eu lieu. Quelques jours après des échanges de tirs avec le Jihad islamique, Israël lançait au mois de mai des raids aériens sur la bande de Gaza (l’opération « Bouclier et flèche »). Au total, les cinq jours de guerre font 35 morts.
Moins de six mois plus tard, tout le monde s’attend à un bilan, qui sans aucun doute va s’alourdir au fil des heures. Le général israélien Rassan Alian, à la tête du COGAT, l’organe du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a affirmé que le Hamas avait « ouvert les portes de l’enfer » et qu’il en « paierait les conséquences ». « Nous sommes en guerre, il ne s’agit pas d’une simple opération ou d’un cycle de violence, mais bien d’une guerre », a déclaré le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou. « Nous sommes en guerre et nous la gagnerons »