Plusieurs morts dans de frappes israéliennes sur la bande de Gaza

Au moins 24 personnes sont mortes dans de nouvelles frappes israéliennes sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi la Défense civile palestinienne.

Selon la Défense civile locale, de nouvelles frappes israéliennes ont fait 24 morts, dont 10 membres d’une même famille tués dans le sud de la bande de Gaza.

Au moins sept citoyens palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées – la plupart grièvement – ce vendredi, à la suite d’un bombardement israélien visant une maison au sud-est de la ville de Gaza.

Un certain nombre de citoyens sont tombés en martyr et d’autres blessés, lorsque des avions de guerre israéliens ont bombardé un groupe de citoyens dans la région d’Al-Jurn à Jabalia, au nord de la bande de Gaza.

Quatre Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués et plusieurs autres blessés vendredi soir alors que des avions de guerre israéliens ont bombardé le quartier d’Al-Saftawi, situé au nord-est de la ville de Gaza.

Pendant ce temps, l’aviation israélienne a également lancé un raid aérien sur la ville d’Abasan al-Kabira, à l’est de Khan Younis, dans le sud de l’enclave. Parallèlement, des véhicules militaires israéliens ont ouvert le feu en direction du nord-est du camp de réfugiés d’Al-Bureij, dans le centre de Gaza.

Le mouvement palestinien exhorte de son côté la communauté internationale à faire pression pour qu’Israël lève son blocus injuste sur le territoire palestinien, où l’aide humanitaire n’entre plus depuis plus de six semaines.

La reprise de l’offensive israélienne le 18 mars, après deux mois de trêve, a de nouveau déplacé des centaines de milliers de Gazaouis.

Jeudi, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé que le mouvement s’opposait à un accord partiel avec Israël pour mettre fin aux combats, rejetant de fait une dernière proposition israélienne de trêve.

Selon un dirigeant du mouvement, elle prévoit l’échange de dix otages israéliens vivants contre une trêve de 45 jours, la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël et une autorisation de faire entrer de l’aide humanitaire dans Gaza.

Les discussions butent notamment sur la question d’un désarmement du Hamas et des autres groupes armés à Gaza, exigé par Israël pour mettre à la guerre mais érigée en ligne rouge non négociable » par le mouvement palestinien.

Entretemps, d’après un calcul de l’AFP à partir des cartes publiées par l’armée israélienne, celle-ci a pris le contrôle d’un peu plus de la moitié de la bande de Gaza pour en faire une zone tampon, où les Palestiniens ne peuvent pas vivre.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël a déposé vendredi au mur des Lamentations à Jérusalem un message manuscrit de Donald Trump, assurant que le président américain priait pour la paix et le retour des otages.

Ex-gouverneur républicain proche des milieux israéliens pro-colonisation, Mike Huckabee s’est dit honoré de convoyer, au nom du président, sa prière pour la paix.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.

La communauté internationale doit intervenir immédiatement et exercer la pression nécessaire pour mettre fin au blocus injuste imposé à notre peuple dans la bande de Gaza, a affirmé Khalil al-Hayya dans un communiqué diffusé vendredi.

Accusant le Hamas de la détourner, ce que le mouvement palestinien dément, Israël bloque depuis le 2 mars toute livraison humanitaire dans le territoire, où vivent 2,4 millions de Palestiniens.

Le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) a estimé cette semaine que la bande de Gaza connaissait probablement la pire situation humanitaire depuis le début du conflit.



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