Plusieurs morts dans les bombardements israéliens sur le sud et le centre de la bande de Gaza
Un certain nombre de Palestiniens ont été tués mercredi et d’autres ont été blessés à la suite des bombardements israéliens sur le sud et le centre de la bande de Gaza, selon une source officielle.
Khan Younès, Rafah et le camp de Nuseirat ont été visés, selon l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
L’agence de presse officielle palestinienne a rapporté : Au moins 6 citoyens ont été tués et d’autres ont été blessés à la suite d’un bombardement israélien qui a visé la ville d’Al-Qarara, au nord de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Elle a ajouté : Un certain nombre de citoyens ont été tués et d’autres ont été blessés à la suite d’un bombardement qui a visé une zone habitée dans le nouveau camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Les avions d’occupation ont tiré au moins deux missiles vers une place résidentielle du camp, entrainant des morts et des blessés. L’artillerie d’occupation a tiré des obus sur l’un des bâtiments du complexe médical Nasser à Khan Younès, provoquant son incendie, lit-on de même source.
À Rafah, au sud de la bande de Gaza, l’agence a indiqué : « Les équipes médicales et la défense civile ont pu récupérer le corps d’une victime, deux jours après qu’un bombardement israélien a ciblé la maison de sa famille, tandis que les corps de 14 victimes ont été récupérés aujourd’hui ».
Les avertissements régionaux et internationaux se multiplient quant au danger d’une invasion terrestre israélienne de Rafah visant des centaines de milliers de personnes déplacées qui y ont trouvé refuge à l’extrême sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte, pour échapper à la guerre en cours. En conséquence, Tel-Aviv a été jugé devant la Cour internationale de Justice pour la première fois de son histoire, pour avoir commis un « génocide ».
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait, des dizaines de milliers de morts et de blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, des destructions massives d’infrastructures et une « crise humanitaire sans précédent », selon des sources palestiniennes et onusiennes.