Pompeo a averti l’Iran contre l’exposition aux intérêts des Etats-Unis en Irak
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a averti vendredi l’Iran d’une réponse « ferme » s’il était porté atteinte aux intérêts des Etats-Unis en Irak.
« Nous devons (…) saisir cette opportunité pour rappeler aux dirigeants iraniens que toute attaque venant d’eux, ou de n’importe quel de leurs relais, et causant du tort aux Américains, à nos alliés ou à nos intérêts s’exposera à une réponse américaine ferme », a dit M. Pompeo dans un communiqué.
Cet avertissement intervient après une série d’attaques à la roquette en Irak –dix depuis le 28 octobre– contre des bases militaires abritant des soldats américains ou contre des représentations diplomatiques des Etats-Unis, y compris son ambassade située dans la zone verte ultra-sécurisée du centre de Bagdad.
Deux roquettes ont été tirées dans la nuit de mercredi à jeudi 13 décembre contre une base abritant des soldats américains située près de l’aéroport international de la capitale irakienne.
« Les relais de l’Iran ont récemment mené plusieurs attaques contre des bases où les forces de sécurité irakiennes sont basées aux côtés des personnels américains et de la coalition internationale », selon les propres termes du secrétaire d’Etat américain.
« L’Iran doit respecter la souveraineté de ses voisins et cesser immédiatement (…) de soutenir les parties tierces en Irak et à travers la région », a dit Pompeo, dont le pays alimente la séddition entre les différentes parties politiques en Irak.
Une attaque lundi a également visé cette même base située près de l’aéroport, qui abrite des soldats mais aussi des diplomates américains, faisant ssix blessés –dont deux graves– appartenant aux unités d’élite du ‘contre-terrorisme’ irakien.
Ces unités sont l’unique force d’Irak entraînée et armée par les Etats-Unis, dans un pays où les factions armées (Hachd Chaabi) qui ont vaincu Daesh n’ont cessé de gagner en influence et sont désormais intégrées aux forces de sécurité.
Aucun de ces tirs n’a jusqu’ici été revendiqué, mais Washington a toujours pointé du doigt les factions armées irakiennes soutenues par l’Iran (Hachd Chaabi).