Vladimir Poutine a humilié Erdogan en le faisant attendre debout à la porte de son bureau
Jeudi 5 mars, le président russe Vladimir Poutine recevait son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Moscou pour discuter de la situation en Syrie, où la Russie soutient le régime de Bachar el-Assad contre la Turquie. Au bout de plusieurs heures de discussion, les deux hommes ont acté un cessez-le-feu dans la province d’Idlib, ultime bastion de terroristes et de rebelles pro-Ankara. Mais avant cela, Vladimir Poutine a joué un mauvais tour à son interlocuteur.
Erdogan est allé à Moscou pour rencontrer Poutine et essayer d’obtenir une trêve dans cette «gueguerre» qu’il a lui-même commencée et dont il ne sait pas comment se sortir.
Poutine l’a humilié en le faisant attendre debout, avec son entourage, à la porte de son bureau jusqu’à ce qu’il ne puisse plus tenir… Erdogan a été obligé de s’asseoir sur les sièges des majordomes, là où ils poireautent en attendant les ordres du «patron»…
En effet, les images de la télévision russe ont relayé une scène surréaliste, qui se déroule quelques secondes avant la rencontre entre les deux chefs d’État. Arrivé dans la salle d’attente du Kremlin avec sa délégation, Recep Tayyip Erdogan s’attendait sans doute à voir son homologue l’accueillir en personne. Au contraire, il a trouvé une salle vide. Stoïque, le président turc a patienté deux longues minutes debout, comme l’a décompté un chronomètre de la télévision turque, avant de s’asseoir, las, sur une banquette. Quelques secondes plus tard, la délégation turque était finalement reçue par un Vladimir Poutine tout sourire.
Mais l’humiliation ne s’est pas arrêtée là pour Erdogan . En effet, plusieurs internautes relaient les éléments de mise en scène placés, sciemment ou pas, par le Kremlin. Ainsi, sur une photo, on aperçoit la délégation turque debout devant une grande statue de… l’impératrice Catherine II, qui a combattu et remporté une série de victoires contre l’Empire ottoman au XVIIIe siècle, annexant notamment la Crimée et plusieurs forteresses.
par: Arab Observer