Poutine: Les BRICS soutiennent la montée d’un ordre mondial multipolaire
Les BRICS soutiennent la montée d’un ordre mondial multipolaire et s’opposent aux tentatives de certains pays d’affirmer leur hégémonie, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine dans son discours prononcé par visioconférence lors du 15e sommet des BRICS.
L’orientation stratégique des BRICS, tournée vers l’avenir, répond aux aspirations de la majorité mondiale, a insisté M. Poutine, ajoutant que le groupe des BRICS s’attaquait à certaines des questions les plus urgentes à l’ordre du jour régional et mondial.
« Nous sommes tous unanimement en faveur de la formation d’un ordre mondial multipolaire qui soit véritablement juste et fondé sur le droit international », a affirmé M. Poutine lors du sommet, selon le Kremlin.
« Nous sommes opposés à toute forme d’hégémonie et d’exclusivité prônée par certains pays », a-t-il poursuivi.
Le dirigeant russe a noté que les BRICS, qui regroupent le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, renforçaient actuellement leur coopération économique dans des domaines tels que la diversification des chaînes d’approvisionnement, la dédollarisation et le passage aux monnaies nationales dans les règlements mutuels.
M. Poutine a souligné l’importance de renforcer la coopération dans d’autres domaines tels que l’innovation et la création de voies de transport sûres.
L’organisation du 15e sommet des Brics a suscité ces derniers mois des tensions sur la scène internationale autour de l’invitation du président russe Vladimir Poutine. Après des mois de spéculations, Pretoria a finalement résolu un épineux dilemme en annonçant en juillet que la Russie sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Ce « club des cinq » promeut la reconnaissance d’un équilibre économique et politique mondial multipolaire, en rupture avec les organisations héritées de l’après-Seconde guerre mondiale comme la Banque mondiale et le FMI.
Une vingtaine de pays ont demandé à rejoindre les Brics, dont la croissance économique est surtout portée par la Chine et l’Inde, et autant ont fait part de leur intérêt, selon Pretoria le mois dernier. Iran, Argentine, Bangladesh et Arabie saoudite font partie des aspirants.