Poutine se rendra mercredi aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite
Le président russe Vladimir Poutine se rendra mercredi aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite, des visites notamment consacrées au conflit israélo-palestinien et au pétrole, a annoncé mardi le Kremlin. « Les visites de travail du président Poutine aux Emirats arabes unis et en Arabie saoudite auront lieu demain. Tout cela se déroulera en une seule journée », a indiqué aux journalistes le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.
Le Kremlin n’a pas indiqué si le président russe se rendra à la COP28, la conférence internationale sur le climat qui se déroule actuellement aux Emirats.
Selon lui, M. Poutine abordera lors de cette visite « les relations bilatérales », « l’agenda international », « le conflit israélo-palestinien », ainsi que la réduction de la production de pétrole dans le cadre de l’Opep+ dont la Russie est membre.
Le président iranien Ebrahim Raïssi est quant à lui attendu en Russie jeudi pour des entretiens avec Vladimir Poutine, a ajouté le Kremlin, alors que les deux pays sous sanctions occidentales renforcent leurs liens économiques et militaires.
« Il y aura des pourparlers russo-iraniens le 7 décembre », a indiqué aux journalistes le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé sur les dates de la visite de M. Raïssi.
Le dirigeant russe, visé depuis mars par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour la « déportation » d’enfants ukrainiens, limitait jusqu’à présent ses déplacements à l’étranger. Il était par exemple absent des derniers sommets du G20 et des BRICS.
En octobre, il avait en revanche été reçu chez son allié Xi Jinping en Chine, en marge du forum des Nouvelles routes de la soie.
Quelques jours auparavant, il s’était rendu au Kirghizstan, autre pays allié de Moscou, pour son premier voyage à l’étranger depuis le mandat d’arrêt émis par la CPI.
Le président russe, dont les Occidentaux tentent de faire un paria en raison du conflit en Ukraine, avait expliqué début octobre éviter les sommets internationaux pour ne pas « causer de problème » aux organisateurs.