Poutine: Le principal problème de la Syrie est l’ingérence étrangère sur son sol
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré lundi à Moscou son homologue syrien Bachar al-Assad, a annoncé le Kremlin. Durant leur entretien, Vladimir Poutine a estimé que les forces étrangères déployées en Syrie constituent un obstacle à la consolidation de la situation dans le pays.
Lors de cette rencontre en tête-à-tête entre les deux hommes, qui a eu lieu lundi, Vladimir Poutine a estimé que les « terroristes ont subi des dommages considérables » en Syrie, où les forces gouvernementales contrôlent selon lui « 90 % du territoire ».
Le président russe Vladimir Poutine a critiqué la présence de forces étrangères en Syrie et salué les « dommages considérables » portés aux rebelles et terroristes, en recevant son allié Bachar al-Assad en Russie, a annoncé le Kremlin, mardi 14 septembre.
Le président russe a toutefois estimé, selon un communiqué du Kremlin publié mardi, que le « principal problème » de la Syrie est l’ingérence étrangère sur son sol.
« Les forces armées étrangères, sans décision de l’ONU, sans votre accord, sont présentes sur certains territoires du pays, ce qui est manifestement contraire au droit international et ne permet pas de faire le maximum d’efforts pour consolider le pays et progresser sur la voie de sa reconstruction », a estimé Vladimir Poutine.
Bachar al-Assad a lui salué les « résultats significatifs obtenus par la Russie et la Syrie dans la libération des territoires occupés par les combattants et dans la destruction du terrorisme », selon la retranscription en russe de ses propos par le Kremlin.
Le président russe a également assuré que Bachar al-Assad faisait « beaucoup » pour « établir un dialogue » avec ses « adversaires politiques ».
Il a toutefois reconnu que les « processus politiques » engagés pour mettre un terme à la guerre en Syrie « se sont arrêtés ». Il a imputé cet arrêt notamment à « l’influence destructrice » de « certains États ».
« Certains États ont imposé des sanctions au peuple syrien, qui peuvent être qualifiées d’antihumaines, antiétatiques et illégitimes », a-t-il ajouté.
par: Arab Observer