La sécurité contrecarre la tentative d’assassinat du Premier ministre arménien
Un dirigeant d’opposition a été arrêté, accusé d’avoir fomenté un complot pour assassiner le Premier ministre arménien et prendre le pouvoir, son avocat dénonçant pour sa part une « persécution » après l’accord de paix décrié sur le Nagorny Karabakh.
Les services de sécurité arméniens ont annoncé l’arrestation d’un homme, aux « opinions antigouvernementales » et en possession d’un « grand nombre d’armes ». Il se préparait, selon les services de sécurité, à « une tentative d’assassinat d’un homme d’État et à une usurpation du pouvoir », de concert avec « des politiciens ayant des opinions antigouvernementales et leurs partisans ».
Il se préparait, selon les services de sécurité, à « une tentative d’assassinat d’un homme d’État et à une usurpation du pouvoir », de concert avec « des politiciens ayant des opinions antigouvernementales et leurs partisans ».
Dirigeant du parti d’opposition « Patrie » (centre-droit), Artour Vanetsian, ancien chef des services de sécurité, a été arrêté samedi après avoir été convoqué au siège des services de sécurité à Erevan, selon son avocate Lousine Sahakian.
Lousine Sahakian a indiqué que son client était accusé d’avoir voulu tuer le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, très impopulaire depuis la signature d’un accord de paix humiliant avec l’Azerbaïdjan qui a mis fin à près de six semaines de combats meurtriers pour le contrôle du Nagorny-Karabakh.
L’annonce de cet accord avait provoqué des manifestations de colère à Erevan et des protestataires avaient pénétré au siège du gouvernement et le Parlement, les saccageant.
Cet accord consacre d’importants gains territoriaux à l’Azerbaïdjan dans cette enclave montagneuse aujourd’hui peuplée quasi exclusivement d’Arméniens et qui avait déjà fait l’objet d’une guerre dans les années 1990.
L’opposition exige depuis la démission de Nikol Pachinian, qu’une partie de ses partisans dénonce comme un « traître ».
L’accord de paix n’a pas rencontré l’acceptation générale de l’opinion publique arménienne, car les habitants des villages de la région de Nagorny-Karabakh, dont Bakou va reprendre le contrôle, ont incendié dimanche leurs maisons, samedi, avant de fuir vers l’Arménie, selon un correspondant de l’AFP.
par: Arab Observer