Président tunisien : Les fonds ne seront pas confisqués illégalement
Le Président tunisien Kaïs Saïed a déclaré samedi qu’ il n’y a pas de place aujourd’hui en Tunisie pour l’injustice, l’extorsion ou la confiscation des avoirs, soulignant que les droits sont préservés dans le cadre de la loi.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la Présidence de la République tunisienne à l’issue d’une rencontre au palais de Carthage entre Saïed et Mohamed Agerbi, président de l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF/indépendante), qui était accompagné des deux membres de l’association Mouna Said et Hichem Rebai.
Saïed a fait valoir à cet effet, le patriotisme des intervenants dans le secteur des institutions bancaires et financières.
A cette occasion, Kaïs Saïed a exprimé sa considération pour le patriotisme des intervenants dans le secteur bancaire et des établissements financiers. Il les a appelés aussi à déployer un effort additionnel au cours de cette période exceptionnelle par laquelle passe le pays et à se ranger du côté du peuple tunisien.
Le chef de l’Etat tunisien a appelé l’APTBEF à faire un effort supplémentaire au regard des circonstances exceptionnelles que traverse la Tunisie, et à se ranger du côté du peuple tunisien, en baissant, autant que possible, le taux d’intérêt en vigueur afin qu’une partie revienne à la communauté nationale.
Kaïs Saïed, avait annoncé, dans la soirée du dimanche, au cours d’une réunion d’urgence avec de hauts responsables militaires et sécuritaires, le gel des pouvoirs du Parlement pour une durée de 30 jours et la levée de l’immunité parlementaire de tous les députés. Le locataire de Carthage a en outre annoncé qu’il présidera le ministère public.
Le Président tunisien a déclaré avoir pris ces décisions pour « sauver la Tunisie, l’Etat et le peuple tunisien » et que les mesures d’exception qui en découlent, sont temporaires. Certains partis politiques ont considéré lesdites mesures comme un « coup d’Etat contre la Constitution », tandis que d’autres y ont été favorables, estimant qu’il s’agissait d’une « rectification du processus révolutionnaire ».
par: Arab Observer