Le Qatar demande aux dirigeants de la Fraternité de quitter le pays
Des sources bien informées ont révélé que les autorités qatariennes avaient demandé à certains des dirigeants du deuxième rang de l’organisation de la Fraternité de quitter le pays, et leur avaient donné un délai temporaire pour le faire.
Les observateurs estiment que la volonté du Qatar d’écarter les dirigeants du second rang de l’organisation de la Fraternité est due à ses efforts pour lever l’obstacle au rapprochement avec le Golfe et les pays arabes.
La décision du Qatar d’expulser les membres de l’organisation de la Fraternité hors du pays n’était pas la première, car Doha a expulsé des dizaines de dirigeants des premier et deuxième rangs des éléments de la Fraternité hors du pays en 2017, dirigés par le chef Issam Talima et le chef Mahmoud Hussein, qui dirige actuellement le front d’Istanbul dans l’organisation depuis les territoires turcs.
Les fils de l’organisation terroriste vivent dans un état de grande confusion depuis que la Turquie a demandé à un grand nombre d’entre eux de partir et a fermé leurs plates-formes à travers lesquelles ils répandaient leur poison, ce qui les a obligés à rechercher des endroits sûrs et stables pour s’installer après qu’Ankara les ait réduits, en raison de leur ingérence dans les affaires intérieures d’une part, et pour consolider les relations avec l’Égypte d’autre part.
L’expert des affaires des groupes politiques et islamiques, Maher Farghali, confirme que le Qatar a informé Muhammad Abdul-Wahhab, le responsable de l’Association des frères égyptiens, de quitter le pays, après avoir décidé de changer sa stratégie envers l’organisation lors de la prochaine étape.
Farghali a ajouté, dans des déclarations télévisées, que la sécurité qatarie avait ordonné aux employés d’Al-Araby et d’Al-Jazeera et à certaines sociétés de médias affiliées à la direction d’Al-Jazeera de modifier le langage du discours.
La partie turque, selon Farghali, a la même position que l’État qatari, en expulsant les membres du groupe terroriste la Fraternité hors du pays, d’autant plus qu’Ankara cherche, au cours de la période à venir, à se rapprocher d’un certain nombre de pays arabes.
De son côté, le chercheur dans les affaires des organisations terroristes, Ahmed Sultan, estime que la première destination à laquelle penseront les membres de la Fraternité, après avoir quitté le Qatar, sera des pays séparés, et chacun recourra à un lieu de son choix dans en fonction de son travail ou de son commerce qu’il pourra établir dans le nouveau pays, et ainsi ce sera un état que la Malaisie est l’une des destinations permanentes de la Fraternité.
Le chercheur en mouvements d’islam politique estime que les Pays-Bas sont l’un des pays les plus importants d’Europe qui sera une destination pour le groupe terroriste, et il en va de même pour le Royaume de Belgique, car ces deux pays ont d’importantes communautés musulmanes dans lesquelles les membres de l’organisation sont fusionnés et peuvent gérer les exigences des affaires les uns pour les autres.
Il a expliqué que les professionnels des médias, par exemple, préféreraient recourir à la Grande-Bretagne, car elle dispose de plates-formes médiatiques pour eux, tandis que d’autres préféreraient le Canada en raison de la forte présence de communautés musulmanes en son sein.
Alors que l’organisation de la Fraternité traverse une crise considérée comme la plus importante depuis sa création il y a plus de 9 décennies, l’organisation est entrée dans un état de grave confusion interne, récemment, au milieu d’un état d’accusations mutuelles entre les parties en conflit de trahison et de suspicion de responsabilités.
par: Arab Observer