Les quatrièmes élections législatives en Israël

Plus de 6,5 millions d’Israéliens sont conviés aux urnes mardi pour se prononcer sur la survie politique de Benjamin Netanyahu, lors des quatrièmes élections législatives organisées en deux ans en Israël. Les résultats du vote devraient constituer le point de départ à des négociations sur la constitution d’une coalition gouvernementale.

Ces élections se déroulent après une intense campagne de vaccination anti-Covid ayant permis d’injecter deux doses de vaccin à près de la moitié de la population. L’actuel Premier ministre espère que son rôle dans ce rapide déploiement des vaccins lui permettra de remporter un nouveau mandat. Yaïr Lapid, ancien ministre des Finances à la tête du parti centriste Yesh Atid, apparaît comme le principal rival de Benjamin Netanyahu.

Les bureaux de vote ont ouvert, mardi 23 mars au matin, en Israël pour les quatrièmes élections législatives en moins de deux ans. Quelque 6,5 millions d’Israéliens sont conviés aux urnes pour ce scrutin opposant principalement le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son rival Yaïr Lapid.

Les bureaux de vote fermeront à 22 h (20 h GMT), heure à partir de laquelle les sondages de sortie des urnes pourraient donner une première tendance, voire dessiner un vainqueur.

Aucun favori ne se détache clairement dans les enquêtes d’opinion réalisées en amont du scrutin. « Ce que veulent avant tout les Israéliens c’est de la stabilité politique, afin de ne pas avoir à voter de nouveau pour de cinquièmes législatives dans quelques temps », explique la correspondante de France 24 à Jérusalem, qui décrit une population « lassée » par ces élections à la chaîne.

Au pouvoir sans discontinuer depuis 2009, un record, Benjamin Netanyahu, 71 ans, fait l’objet d’accusations de corruption qu’il dénonce. Les sondages indiquent une progression de son parti, le Likoud (droite), au cours des ultimes jours de campagne, laissant entrevoir une nouvelle coalition conservatrice au pouvoir avec environ la moitié des 120 sièges à la Knesset.

Aucun parti n’a par le passé obtenu suffisamment de votes pour disposer à lui seul d’une majorité parlementaire. Il se pourrait ainsi que les résultats des élections législatives constituent seulement un point de départ avant des négociations sur une coalition gouvernementale.

Moins probable, une alliance réunissant des partis de l’ensemble du spectre politique opposés à un nouveau gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu pourrait aussi se rapprocher d’une prise de pouvoir, sans toutefois disposer d’une majorité parlementaire, selon les enquêtes d’opinion.

par: Arab Observer

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