Des députés libyens exigent le retrait de la confiance du gouvernement Dbeibah

Onze députés ont demandé à la présidence de la Chambre des représentants libyenne le retrait de la confiance au gouvernement d’union nationale dirigé par Abdel Hamid Dbeibah, en raison de « son gaspillage continu d’argent public à l’extérieur du pays et de l’incapacité à mettre en œuvre ses promesses d’améliorer les services publics à l’intérieur de la Libye, en plus d’outrepasser ses pouvoirs et son ingérence dans le domaine militaire.

Les signataires de la déclaration ont envoyé une lettre au président du Conseil, Aguila Saleh, dans laquelle ils ont déclaré que le gouvernement n’a pas respecté ce qu’il avait promis devant le Parlement lors de la session d’octroi de la confiance en mars dernier, et il a commencé à dépenser des fonds sous le nom 12/1 du budget dans des montants estimés à des milliards dans les pays de Turquie et de Tunisie, sans pour autant montrer une amélioration des services qui se sont encore détériorés. Ils ont souligné que ce gouvernement « est devenu un fardeau pour le citoyen libyen en raison de ses dépenses élevées.

Les députés ont ajouté que l’absence de coordination et de gestion qui accompagne le gouvernement depuis sa formation prouve son échec à gérer l’Etat et à satisfaire une petite partie des besoins des citoyens.

Les signataires ont vivement critiqué le Premier ministre, Abdel Hamid Dbeibah, et estimé que ses déclarations, qu’ils ont qualifiées d’irresponsables, menacent la sécurité et la paix civile en Libye, en plus de son dépossession des compétences de nombreux ministères et institutions publiques, manifestement ingérence dans les affaires militaires et sauter sur les pouvoirs et les efforts du Comité militaire 5 + 5.

Les députés ont conclu que toutes ces raisons réunies rendent nécessaire d’exiger le retrait de la confiance du gouvernement d’union nationale, car il a creusé le fossé entre les peuples du pays et semé la haine parmi eux.

Et à la mi-mars dernier, le gouvernement a pris le pouvoir et a officiellement commencé à exercer ses fonctions et travaux après avoir obtenu la confiance du Parlement, après des années à gouverner deux administrations en guerre, l’une à l’est du pays et l’autre à l’ouest, et représentait ainsi le meilleur espoir pour les Libyens de sortir de la crise et du chaos dans lesquels vit le pays depuis une décennie.

par: Arab Observer 

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