Saïed discute avec Macron de la décision de réduire le nombre de visas accordés aux Tunisiens
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français, Emmanuel Macron, le président tunisien, Kaïs Saïed, a exprimé ses regrets quant à la décision de réduire le nombre de visas accordés aux Tunisiens souhaitant s’installer en France, lit-on samedi dans un communiqué de la présidence tunisienne.
« Dans ce contexte, précise la même source, le président Emmanuel Macron a indiqué que cette mesure est sujette à révision ».
L’appel a, par ailleurs, abordé un certain nombre de questions liées à la coopération entre la Tunisie et la France dans tous les domaines, ainsi que l’appui de la France à la Tunisie en matière de lutte contre la COVID-19 et dans d’autres domaines traditionnels de coopération bilatérale entre les deux pays.
Dans ce sens, le président tunisien a fait état de l’amélioration remarquable de la situation sanitaire dans son pays, « grâce aux efforts consentis au niveau international et le soutien des pays frères et amis, qui ont permis la maîtrise de la pandémie en Tunisie », toujours selon la présidence tunisienne.
Le président Kaïs Saïed a également souligné que la question de l’immigration irrégulière « ne peut être abordée que sur la base d’une nouvelle vision », soulignant les efforts déployés pour trouver une solution à « ce fléau ».
D’un autre côté, lors de la conversation entre les deux chefs d’Etat, les préparatifs en cours pour l’organisation du Sommet de la Francophonie en Tunisie, en novembre 2021, ont été évoqués, en plus d’un certain nombre d’idées devant être discutées, en la matière, avec le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie.
La coopération entre la Tunisie et la France dans les divers domaines et les préparatifs du XVIIIème Sommet de la Francophonie, prévu en novembre prochain à Djerba, ont été au centre de l’entretien, indique un communiqué de la présidence de la République.
Récemment, les autorités françaises ont décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard de trois pays maghrébins, à savoir le Maroc, l’Algérie et la Tunisie. L’argument est que ces pays refusent de délivrer les laissez-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France.
par: Arab Observer