Saied: Pas de tolérance pour ceux qui veulent contrecarrer le référendum constitutionnel

Le président tunisien Kais Saied a souligné qu’il n’y a pas de place pour la tolérance avec ceux qui veulent contrecarrer le référendum constitutionnel, car ils craignent la souveraineté du peuple, et craignent qu’il exprime librement son opinion, et la nécessité pour toutes les parties d’adhérer à  » neutralité » et « la nécessité de prêter attention aux multiples tentatives d’intrusion dans les processus d’inscription et le droit de changer de bureau de vote lors du référendum constitutionnel.
Lors de sa rencontre avec le chef de la Haute Autorité indépendante pour les élections, Farouk Bouaskar, au Palais de Carthage, Saïed a déclaré que ce qui s’est passé lors de la consultation nationale ne devait pas se répéter lors du référendum prévu le 25 juillet.
Saied a souligné que « la possibilité de changer les bureaux de vote a été falsifiée, et le site a été fermé il y a quelques jours », et a souligné que « toutes les mesures doivent être prises pour que cela ne se reproduise plus, et toutes les mesures doivent être prises afin que chaque partie assume pleinement ses responsabilités.
Le 25 juillet 2021, Saied a décidé, à la suite d’une crise politique dans le pays, de limoger le Premier ministre et de suspendre les travaux du Parlement avant de le dissoudre, dans des démarches critiquées par l’opposition, qui considère ce qu’il a fait comme un « coup d’État ».
En tant que partenaire majeur de la Tunisie, l’Union européenne (UE) continue de suivre de près le processus politique dans ce pays, y compris dans la perspective du vote du 25 juillet », a déclaré un haut représentant de l’Union européenne, dans un communiqué rendu public lundi à Tunis, capitale de la Tunisie.
« Nous continuons d’être aux côtés du peuple tunisien dans cette phase importante », ajoute le communiqué.
Selon le communiqué, l’UE fait part de certaines « préoccupations exprimées à l’égard du projet de la nouvelle Constitution, publié le 30 juin et du processus de son élaboration ».
« Conformément aux commentaires formulés précédemment par l’UE, un dialogue national inclusif est la pierre angulaire de tout processus constitutionnel crédible et de la stabilité à long terme. Il est essentiel de réunir le plus large éventail possible d’acteurs politiques et sociétaux pour relever les défis politiques, économiques et sociaux auxquels la Tunisie est confronté », selon la même source.
« La solidité des liens de partenariat entre l’UE et la Tunisie se base sur des valeurs communes outre un engagement commun pour les principes démocratiques, la séparation des pouvoirs, l’Etat de droit, les libertés individuelles ainsi que l’indépendance du pouvoir judiciaire », peut-on lire dans ce communiqué.
Arab Observer

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