Sit-in du PDL au parlement tunisien jusqu’à l’excuses d’Ennahda
Le Parti Destourien libre (PDL) a fait un sit-in ouvert au parlement tunisien pour protester contre les insultes et les abus subis par le mouvement Ennahda-Ikhoniya lors d’une session de ratification de la loi de finances complémentaire 2019.
Le Parti Destourien Libre (PDL) poursuit son mouvement de protestation à l’Assemblée des représentants du peuple. Il réclame la publication d’une déclaration officielle condamnant le comportement de l’élue du mouvement Ennahdha, Jamila Ksiksi, envers les députés du PDL.
Jamila Ksiksi décrit leur présence comme « la calamité qui a frappé la Tunisie », affirmant qu’ils rejettent la démocratie, et elle les appelant « bandits », ce qui a irrité le bloc du Parti Destourien libre, qui a protesté contre ces accusations, entraînant des escarmouches verbales et le chaos au sein du parlement.
Selon Abir Moussi, présidente du PDL, citée par la TAP, la présidente de la séance plénière, Samira Chaouachi, a ignoré le règlement intérieur du Parlement car elle n’a pas interrompu l’élue d’Ennahdha qui a qualifié les députés du PDL de “clochards” et de “bandits”.
Au cours de la séance plénière mardi consacrée à l’adoption de la loi de finances complémentaire 2019, Samira Chaouachi n’a pas exigé des excuses publiques de la députée d’Ennahdha Jamila Ksiksi, a-t-elle dénoncé.
Le président du parti Abir Moussi a annoncé, dans une vidéo, d’entrer dans un sit-in à l’intérieur du parlement jusqu’à ce qu’Ennahdha fasse des excuses officielles et retire les paroles adressées par son député du procès-verbal de la session, parce que c’est une insulte au bloc du parti et à ses partisans et électeurs, et a menacé d’arrêter le travail du Parlement en cas de non-soumission de cet Excuses.
Dans une déclaration, la présidence du parlement a dit regretter cet incident et invité tous les élus à respecter les dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple.