Six roquettes tombent sur l’aéroport de Bagdad
Six roquettes ont été tirées vendredi à l’aube sur l’aéroport international de Bagdad en Irak, sans faire de victimes mais endommageant un avion civil, ont indiqué des sources de sécurité.
La source a ajouté que les défenses aériennes irakiennes ont activé le système antimissile de l’aéroport et ont pu en arrêter un certain nombre, soulignant qu’elles sont tombées dans la zone des pistes ou dans des zones proches du côté civil.
Cette attaque, limitée aux seuls missiles, est la deuxième du genre à viser l’aéroport de Bagdad en janvier de ce mois.
Les six roquettes sont tombées sur des aires de stationnement ou des pistes, selon une des sources. « Un avion civil (vide) a été touché et endommagé », a précisé cette source au ministère de l’Intérieur.
La deuxième source a confirmé une attaque menée avec six roquettes contre les installations civiles de l’aéroport, précisant également qu’un avion en stationnement avait été endommagé.
L’avion endommagé, un Boeing 767 immobilisé pour des réparations depuis un moment, appartient à la compagnie aérienne irakienne, selon une autre source à l’aéroport.
L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat.
Ces dernières semaines, des tirs de roquettes ou des frappes de drones piégés ont visé l’ambassade américaine dans la « zone verte » ultrasécurisée, à Bagdad, un centre diplomatique américain installé dans une partie de l’aéroport et des troupes de la coalition internationale antijihadistes stationnées sur des bases irakiennes.
Le 13 janvier, trois personnes, dont deux enfants, ont été blessées par une roquette qui s’est abattue sur une école située dans la Zone verte de Bagdad, tandis que deux autres roquettes sont tombées dans le complexe de l’ambassade américaine, sans faire de blessé.
Le 3 janvier, les militaires américains ont abattu deux drones piégés visant la coalition antiterroristes à l’aéroport de Bagdad, selon une source de la coalition. Les drones visaient le « Centre de soutien diplomatique », rattaché à l’ambassade américaine, et qui abrite des effectifs de la coalition ainsi que « des prestataires et du personnel civil ».
Jamais revendiquées, ces attaques sont systématiquement imputées par les Etats-Unis aux factions irakiennes pro-Iran, qui n’ont de cesse de réclamer le départ de toutes les troupes américaines stationnées en Irak dans le cadre de la coalition emmenée par Washington pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI).
par: Arab Observer