Smotrich et Ben Gvir soutiennent le déplacement volontaire des Palestiniens de Gaza

Les ministres israéliens de la Sécurité nationale et des Finances, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, ont annoncé, lundi, leur appui au « déplacement volontaire des Palestiniens » de la Bande de Gaza.

Itamar Ben Gvir, ministre de la sécurité nationale et chef du parti d’extrême droite Force juive, a déclaré sur la plateforme « X » : « Nous devons encourager la migration de la population de Gaza, car c’est la bonne solution, la plus juste, la plus morale et la plus humaine ».

Et Ben Gvir de poursuivre : « Encourager la migration des Gazaouis nous permettra de faire revenir les habitants de la bordure de la Bande de Gaza et les habitants de la colonie du Gush Katif dans leur foyer. »

« Nous avons des partenaires dans le monde entier que nous pouvons aider (à accueillir les migrants) », a-t-il ajouté, sans préciser de quels pays il s’agissait.

La Radio de l’armée israélienne a cité Bezalel Smotrich, qui a déclaré : « La bonne solution pour la Bande de Gaza est d’encourager le départ volontaire vers des pays qui acceptent d’accueillir des réfugiés. »

Le dirigeant du parti d’extrême droite Parti national religieux – Sionisme religieux a ajouté : « Israël gouvernera (la Bande de Gaza) de manière permanente, afin d’assurer la sécurité par la présence permanente des forces armées sur le terrain, et l’établissement de colonies juives. »

Israël a retiré ses troupes et ses colons de la Bande de Gaza en 2005, y compris de la colonie du « Gush Katif » implantée dans la Bande de Gaza.

Les États-Unis d’Amérique ont annoncé qu’ils rejetaient la réoccupation israélienne de la Bande de Gaza ou la réinstallation de colonies juives dans l’enclave palestinienne.

Ces dernières semaines ont vu se multiplier les appels lancés en Israël pour la relocalisation des Palestiniens de la Bande de Gaza.

L’armée israélienne mène, depuis le 7 octobre, une guerre sans merci contre la Bande de Gaza qui, à la date de lundi, a fait « 21 978 martyrs, 57 697 blessés, une destruction massive des infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent », selon les autorités de la Bande de Gaza et les Nations Unies.

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