Soudan: Joe Biden appelle la junte à rétablir le gouvernement civil

Le président des Etats-Unis Joe Biden a appelé jeudi la junte au Soudan à rétablir le gouvernement civil, en promettant que son pays continuerait de « se tenir aux côtés du peuple soudanais et de sa lutte non violente ».

Le président américain a également appelé les militaires à « relâcher immédiatement toutes les personnes détenues et à restaurer les institutions associées au gouvernement de transition ».

« Des dirigeants et des organisations à travers le monde se sont unis pour condamner la prise de pouvoir par les militaires au Soudan et la violence contre les manifestants pacifiques. Aujourd’hui, le Conseil de sécurité de l’ONU a ajouté sa voix à ce chœur international », a-t-il dit dans un communiqué.

« Ensemble, notre message aux autorités militaires du Soudan est clair: le peuple soudanais doit être autorisé à manifester pacifiquement et le gouvernement de transition dirigé par des civils doit être restauré », a-t-il ajouté.

« Les événements de ces derniers jours sont un grave revers, mais les Etats-Unis continueront de se tenir aux côtés du peuple soudanais et de sa lutte non-violente pour faire avancer les objectifs de la révolution soudanaise », a-t-il aussi dit.

Al-Burhan a révélé qu' »il y a des négociations en cours avec Hamdok concernant sa participation au prochain gouvernement », ajoutant qu’elles sont « en cours, et nous lui proposons de terminer le voyage avec nous ».

Al-Burhan a poursuivi : « Nous choisirons un Premier ministre indépendant, et des consultations sont en cours à cet égard ».

Al-Burhan a admis avoir proposé à Hamdok de participer aux mesures prises par l’armée soudanaise récemment, mais les forces politiques ont perturbé l’accord bilatéral avec lui.

Il a expliqué que « chaque ministre du gouvernement précédent travaillait selon ce que son parti lui dictait, même le Premier ministre ne pouvait pas l’arrêter ».

Lundi, le général soudanais Abdel Fattah Al-Burhan a dissous le gouvernement censé assurer la transition vers la démocratie et arrêté ministres et hauts responsables civils.

Les affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait un nouveau mort jeudi à Khartoum.

par: Arab Observer