Inquiétude occidentale sur le rapprochement du Soudan avec la Russie
Le vice-président du Conseil militaire du Soudan, le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti), a déclaré que son pays n’avait aucun problème à ce que la Russie ou tout autre pays installe une base navale sur sa côte de la mer Rouge, à condition qu’il ne représente aucune menace pour sa sécurité nationale.
Cela est venu après la visite d’une semaine d’Hemedti dans la capitale russe, Moscou, et a confirmé que le Soudan est toujours ouvert à la possibilité d’aller de l’avant avec un accord conclu sous le règne de l’ancien président Omar al-Bashir sur l’hébergement d’une base navale russe sur le Côte de la mer Rouge.
Cette question a été abordée furtivement par le Général, Mohamed Hamdan Dagalo arrivé à Kharthoum mercredi après avoir passé huit jours à Moscou. Alors que le déploiement de cette base semble prendre du retard, le vice-président de la transition rassure sur les intentions de son gouvernement, on parle beaucoup de cette base.
Il existe des bases russes dans différents pays dans les 55 pays d’Afrique. Si l’établissement d’une base militaire au Soudan est dans l’intérêt du pays et ne menace pas sa sécurité nationale, il n’y a rien de mal à s’entendre avec la Russie ou quiconque.
Ces déclarations interviennent après que Hemedti ait discuté avec des responsables russes de la manière d’étendre les relations politiques, économiques et sécuritaires entre les deux pays.
Cette visite de huit jours a suscité l’inquiétude des responsables américains quant à la consolidation des relations entre le conseil militaire et Moscou, à un moment où le Soudan a besoin d’un plan de sauvetage économique après que l’Occident a coupé l’aide à la suite du coup d’État d’octobre.
Le mois dernier, le commandant du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), le général Stephen Townsend, a indiqué qu’il pensait que Moscou pourrait avoir un lien avec le coup d’État du 25 octobre.
La parade nuptiale de la junte militaire à la Russie suscite l’inquiétude des États-Unis et les responsables dirigés par la secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines Molly Faye cherchent à s’appuyer sur le partenariat de Washington avec Khartoum sur les initiatives de lutte contre le terrorisme.
par: Arab Observer