Washington cache un crime de guerre commis par ses forces en Syrie

Le journal « New York Times » a révélé que l’armée de l’occupation américaine a délibérément caché un crime qu’elle avait commis contre les civils en Syrie en 2019 qui a coûté la vie à 64 victimes parmi les femmes et les enfants.

Le journal a fait savoir aujourd’hui : « Deux frappes aériennes consécutives avaient été menées par les forces aériennes américaines à proximité du village d’al-Baghouz dans la banlieue de Deir Ezzor », les qualifiant de « crime de guerre potentiel ».

Le journal a souligné que le Commandement central américain qui a supervisé les opérations aériennes américaines en Syrie avait avoué pendant les derniers jours les deux frappes pour la première fois, prétendant qu’« elles sont justifiées ».

Le rapport, citant un officier, indiquait que le 18 mars 2019, au centre des opérations aériennes combinées de l’armée américaine bondé de la base aérienne d’Al Udeid au Qatar, des membres du personnel en uniforme regardaient des images en direct des drones et regardaient avec admiration.

Le journal a cité une conversation qui a eu lieu sur un système de chat sécurisé utilisé par les contrôleurs de drones, immédiatement après l’attaque, de l’un d’entre eux disant : « Qui a fait ça ? », et un autre a répondu : « Nous venons d’abattre 50 femmes et enfants.  »

Une évaluation préliminaire des dégâts de l’attaque a rapidement révélé que le nombre de victimes était en fait d’environ 70.

Le raid de al-Baghouz a été l’un des plus importants incidents de victimes civiles dans la guerre contre l’Etat islamique, mais il n’a pas été reconnu publiquement par l’armée américaine, selon le journal.

par: Arab Observer

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page