Tigré: L’armée éthiopienne lance une attaque aérienne contre Mekele

Une attaque aérienne contre Mekele, la capitale de la région du Tigré, a été lancée par l’armée éthiopienne pour la deuxième fois en une semaine. Le raid « a visé des installations transformées en centre de fabrication d’armes et de réparation pour leur matériel militaire », a affirmé le porte-parole du gouvernement, huit personnes ont été blessées.

Le porte-parole du gouvernement a ensuite fait état d’une nouvelle frappe, cette fois à l’ouest de Mekele. Elle visait « un centre d’entraînement et un dépôt d’artillerie lourde » dans la zone de Tembien, a affirmé Legesse Tulu.

Contrairement aux frappes de lundi, les premières sur Mekele rapportées depuis le début du conflit, le gouvernement éthiopien a rapidement confirmé l’information d’abord donnée par des sources humanitaires et un habitant.

Le raid « a visé des installations transformées par les rebelles tigréens en centre de fabrication d’armes et de réparation pour leur matériel militaire », a affirmé le porte-parole du gouvernement, Legesse Tulu.

Dans un premier temps, le gouvernement avait qualifié de « mensonge total » les informations de sources humanitaires, diplomatiques et médicale faisant état de ces bombardements.

Un média d’État avait ensuite confirmé l’information et affirmé que des frappes aériennes avaient visé des cibles du TPLF.

Huit personnes ont été blessées, dont une femme enceinte, a indiqué le Dr Hayelom Kebede, de l’hôpital Ayder, principal établissement de santé de Mekele.

L’ONU s’est dite inquiète, mercredi, après ces dernières violences, relevant notamment que selon les premières informations des civils, dont des femmes et des enfants, figuraient parmi les blessés à Mekele.

Lundi, l’armée éthiopienne avait mené deux raids contre des positions du TPLF à Mekele. Selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), au moins trois enfants avaient été tués.

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a envoyé l’armée fédérale dans la région le 4 novembre 2020, après des mois de tensions, pour en chasser les autorités régionales dissidentes issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qui a exercé le pouvoir en Éthiopie jusqu’en 2018.

par: Arab Observer

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