Trump assure être prêt à rencontrer le Guide suprême ou le président iranien

Le président américain Donald Trump a assuré être prêt à rencontrer le Guide suprême, Ali Khamenei, ou le président iranien, Massoud Pezeshkian, tout en prévenant qu’à défaut d’accord sur leur programme nucléaire, il serait le premier à avoir recours à la force.
Je pense que nous allons conclure un accord avec l’Iran. Personne d’autre ne pourrait le faire, a déclaré le président américain à Time magazine, selon des déclarations publiées vendredi à la veille d’une nouvelle session de pourparlers entre les États-Unis et la République islamique.
Time, au cours de cet entretien réalisé mardi, a demandé à M. Trump s’il était ouvert à l’idée de rencontrer le président iranien ou le Guide suprême et le président américain a répondu: certainement.
Interrogé sur des informations selon lesquelles il aurait dissuadé Israël d’attaquer des sites nucléaires iraniens, afin de privilégier la diplomatie et des pourparlers, comme rapporté le 17 avril par le New York Times, M. Trump a affirmé que ce n’est pas vrai. Je ne les ai pas arrêtés, a-t-il indiqué à propos des Israéliens. Mais je ne leur ai pas facilité la tâche, parce que je pense que nous pouvons parvenir à un accord sans attaquer. J’espère que nous le pourrons.
Il est possible que nous devions attaquer, parce qu’il n’est pas possible que l’Iran accède à l’arme nucléaire. Je ne leur ai pas facilité la tâche (aux Israéliens), mais je n’ai pas dit non. En fin de compte, je voulais leur en laisser le choix, mais j’ai dit que je préférais largement un accord à des bombes, a développé le président.
Donald Trump s’est dit certainement favorable à une rencontre de haut-niveau avec les dirigeants iraniens, mais souffle toujours le chaud et le froid en brandissant à nouveau la menace d’une attaque.
Tout en assurant qu’il ne voulait pas être entraîné dans une éventuelle guerre lancée par Israël contre l’Iran, M. Trump a prévenu qu’il pourrait recourir à la force très volontiers, si nous ne pouvons pas parvenir à un accord. S’il n’y a pas d’accord, je serai le premier à y aller.
L’émissaire du président Trump, Steve Witkoff, est attendu samedi à Oman pour participer à une troisième session de pourparlers avec l’Iran sur son programme nucléaire.