La crise des pouvoirs se poursuit en Tunisie
Le président Kaïs Saïed, a rappelé , samedi, qu’il est le chef suprême des forces armées, en Tunisie, lors d’une visite au ministère de l’Intérieur où il a rompu le jeûne, Saied a fait savoir qu’il soutient les forces de l’ordre qui subissent beaucoup de pression.
Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu, ce samedi, au coucher du soleil, au siège du ministère de l’intérieur, dans une visite annoncée, à peine, 15 minutes avant, où il a tenu à partager la rupture du jeûne avec les cadres et agents qui étaient de permanence au siège du ministère.
Le chef de l’Etat a, à cette occasion, réitéré l’importance de « l’unité de l’Etat » et du rôle central du département de l’Intérieur en tant que ministère de souveraineté.
Et il a ajouté qu’il s’opposera à toute personne visant à primer ses intérêts personnels au détriment de l’Etat.
La crise du conflit pour le pouvoir et les pouvoirs en Tunisie se poursuit et s’intensifie à chaque nouvelle déclaration et activité sur le terrain ou mouvement diplomatique de l’un des trois chefs, le désaccord entre le président de la République Kais Saied et le président du Parlement Rached Ghannouchi, et le Premier ministre Hichem Mechichi, est devenu plus évident dans le pays après la développements récents.
Cela intervient à un moment où le président du Parlement et le chef de mouvement de la Fraternité Ennahdha, Rached Ghannouchi revient pour agir à nouveau à l’international avec une visite non-annoncée au Qatar, qui sera suivie d’autres visites dans plusieurs pays, selon le communiqué du mouvement Ennahdha.
La bataille des pouvoirs entre les trois chefs de pouvoir s’est intensifiée et centrée sur les dirigeants militaires et sécuritaires et les pouvoirs constitutionnels, parallèlement à une autre lutte pour les pouvoirs diplomatiques et qui allait façonner les relations extérieures de la Tunisie, la bataille pour la création de la Cour constitutionnelle.
par: Arab Observer