Un an de génocide à Gaza, les bombardements israéliens continuent
Au moins six civils palestiniens ont été tués et d’autres blessees aujourd’hui, dimanche, dans des bombardements israéliens sur Jabalia, Rafah et Al-Zawaida ( dans la bande de Gaza), coïncidant avec une invasion terrestre dans l’est de Jabalia qui a piégé des dizaines de familles.
Des sources locales ont signalé que les forces d’occupation israéliennes ont avancé dans l’est de Jabalia, au nord de l’enclave, encerclant des familles dans leurs maisons et dans des écoles destinées à abriter des familles déplacées. Simultanément, des obus d’artillerie ont ciblé des zones résidentielles à Jabalia, provoquant une panique et des destructions généralisées.
Des drones ont également été déployés, tirant sur des maisons civiles à Jabalia, contribuant à l’augmentation du nombre de victimes. Parmi les victimes figure le journaliste Hassan Hamad, qui a été tué lorsque sa maison a été touchée lors du bombardement.
Les équipes de secours ont signalé avoir récupéré un corps et cinq personnes blessées à la suite d’une frappe aérienne israélienne sur l’école Al-Imam Al-Shafi’i dans le quartier de Samir à Gaza City, les victimes ayant été transportées à l’hôpital Al-Ahli Arab (également connu sous le nom d’hôpital baptiste) de la ville.
En outre, deux autres citoyens ont été tués et d’autres blessés lors d’une frappe israélienne sur l’école Ibn Rushd dans la ville d’Al-Zawaida, au centre de la bande de Gaza.
Dans la région sud, les équipes de secours ont récupéré un corps près de la station Al-Abadlah dans la région de Kherbat Al-Adas au nord de Rafah. Une autre femme aurait été tuée et plusieurs autres blessées à la suite d’une frappe aérienne sur la maison de la famille Qabalan dans la ville d’Abasan Al-Kabira, à l’est de Khan Younis.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël poursuit son offensive brutale contre Gaza. Plus de 41 800 personnes ont été tuées depuis, principalement des femmes et des enfants, et plus de 96 800 blessées, selon les autorités sanitaires locales.
L’offensive israélienne a déplacé presque toute la population du territoire dans un contexte de blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
23 des 38 hôpitaux de la bande de Gaza sont désormais hors service un an après le début de la guerre génocidaire israélienne dans la région, ont rapporté des sources médicales.
Les autorités sanitaires locales ont en outre révélé que le secteur de la santé dans l’enclave a subi des pertes importantes, avec 986 professionnels de la santé tués pendant l’agression israélienne en cours.
En outre, 130 ambulances sont devenues inutilisables en raison d’attaques directes et de dommages subis tout au long de l’agression israélienne incessante.
La destruction des établissements de santé et la perte de personnel médical ont gravement entravé la capacité à fournir des soins d’urgence au nombre croissant de victimes, aggravant la crise humanitaire à Gaza.