Un mandat de recherche contre l’ancien ministre Mabrouk Korchid
Un juge d’instruction du sixième bureau du pôle judiciaire financier a émis un mandat de recherche à l’encontre d’un ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Mabrouk Korchid.
L’enquête, qui porte sur des accusations de corruption financière et administrative liées à sa gestion du ministère, n’a pas encore permis d’interroger l’ex-ministre.
Les autorités sécuritaires sont actuellement à la recherche de l’ancien responsable, qui fait l’objet d’une interdiction de quitter le territoire depuis plusieurs mois sur décision judiciaire.
L’ancien ministre Mabrouk Korchid, avait officié de septembre 2017 à octobre 2018 dans le gouvernement de Youssef Chahed.
Après la diffusion de la nouvelle de la délivrance d’un mandat de recherche contre l’ancien ministre des Domaines de l’Etat et de l’Immobilier, Mabrouk Korchid a publié un post pour clarifier la question, affirmant qu’il souffre d’un problème de santé, et comparaîtra bientôt devant la justice, devant laquelle il a comparu à plusieurs reprises.
Il a assuré, dans ce post qu’il a appris, à travers les réseaux sociaux et les médias qu’un mandat de recherche a été émis à son encontre par le sixième juge d’instruction du pôle judiciaire financier.
Concernant l’affaire, il a assuré qu’il a été entendu le 22 juin, et pendant plus que 13 heures d’affilée, au cours desquelles le juge d’instruction chargé de l’affaire l’a interrogé sur tous les points du dossier, en présence de ses avocats, et qu’il a été obligé de répondre aux bêtises accumulées dans le dossier par les organisations « I Watch » et « Raqaba », avec les quelles il a affirmé être en conflit pendant plus de cinq ans.
Il a expliqué que l’affaire est liée à la question de ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de dossier de la levée du gel des fonds de Marwan Al-Mabrouk. Korchid a confirmé et fourni des preuves complètes que les procédures menant à cette levée de la liste restreinte de l’Union européenne ont été effectuées après son départ du gouvernement fin octobre 2018 et après une année complète, soit en 2019. Il a ajouté que sa position était connue, et reposait sur son rejet catégorique de toute clémence sur les droits potentiels de l’État
Il a assuré qu’il a reçu une convocation à comparaitre le 27/02/2024 à midi, pour terminer l’interrogatoire et l’enquête. Mais qu’il a dû s’absenter pour des raisons de santé.
Il a ajouté qu’il comparaitra devant le juge d’instruction dans les plus brefs délais, comme à son habitude, accompagné de ses confrères avocats.