Un sommet arabo-islamique à Riyad pour discuter d’un cessez-le-feu à Gaza et au Liban
Le sommet arabo-islamique a démarré lundi à Riyad pour discuter d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et au Liban, présidé par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salmane et avec la participation des dirigeants des pays arabes et islamiques.
Le sommet a été ouvert par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salmane, selon la chaîne saoudienne Al-Ikhbariya.
Dans son allocution, le Prince héritier saoudien a appelé à unifier les positions des pays membres et à faire pression sur la communauté internationale en vue d’agir pour l’arrêt des agressions continues et trouver des solutions durables garantissant la stabilité et la paix dans la région.
Ce sommet intervient dans le prolongement du sommet conjoint arabo-islamique tenu à Riyad le 11 novembre 2023, selon un communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères dimanche.
Les dirigeants arabes et musulmans réunis ont repris la même position vis-à-vis d’Israël, condamnant le génocide et les crimes horribles et choquants de l’armée israélienne à Gaza, en particulier dans le nord de la bande. Ils ont dénonce la torture, les exécutions, les disparitions et le nettoyage ethnique.
Une source a rapporté que le sommet verra la publication d’une déclaration finale convenue à l’unanimité par les 57 pays participant au sommet arabo-islamique.
Des sources diplomatiques turques ont déclaré que le sommet devrait discuter de la prise de décisions concrètes pour donner suite à la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet de 2023 et mettre fin aux attaques israéliennes contre Gaza, la Cisjordanie, le Liban et d’autres pays de la région.
L’un des résultats les plus importants du sommet de l’année dernière a été la création d’un groupe de contact sur Gaza comprenant la Türkiye, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, la Jordanie, le Qatar, la Palestine, l’Indonésie et le Nigeria, alors que le groupe de contact continue de travailler pour mettre fin au génocide à Gaza et parvenir à une solution à deux États.