Un test ADN confirme l’implication de Dani Alves dans une affaire de viol
Des tests ADN ont confirmé la version de la jeune femme qui a dénoncé le footballeur Dani Alves pour viol, selon les résultats de l’Institut national de toxicologie et des sciences judiciaires.
L’ADN de Dani Alves a été retrouvé dans les parties intimes de la victime, sur ses vêtements et sur le sol de la discothèque, confirmant ainsi la déclaration de la victime.
Ils indiquent que les restes de sperme trouvés à l’intérieur du corps de la victime, sur le sol de la salle de bain de la discothèque Sutton et sur les vêtements de la jeune fille ont le même profil génétique que l’échantillon qui a été livré par Alves.
Dès lors, cette expertise viendrait renforcer la version de l’agression sexuelle dénoncée par la victime puisque dans son procès-verbal, après avoir modifié trois fois la version. Dani Alves a reconnu que la femme lui avait fait une fellation et que celle-ci avait été consentie.
L’application rapide dans la boîte de nuit de Sutton du protocole contre les cas d’agressions sexuelles a poussé une patrouille des Mossos d’Esquadra à récupérer des traces de sperme sur le sol des toilettes. Ceci, ainsi que l’examen qui a été effectué sur la victime à l’hôpital Clínic, a montré qu’il avait des restes biologiques qui n’étaient pas les siens.
Elle-même a donné les vêtements qu’elle portait cette nuit-là à la police et d’autres restes biologiques y ont été retrouvés. Ils sont tous de Dani Alves.
Avec ce dernier test devenu connu, la culpabilité présumée d’Alves, qui n’a reconnu qu’une fellation consentie, après avoir nié connaître la victime dans une première version puis l’avoir changée, dans son procès-verbal, prend encore plus de force.
Le tribunal de Barcelone doit résoudre au cours des prochaines semaines la demande du joueur d’être libéré de prison provisoirement pendant que cette procédure fait l’objet d’une enquête.