Une déflagration à proximité d’un avant-poste militaire près de Kobane

Une explosion s’est produite vendredi 11 octobre près d’un avant-poste militaire des États-Unis, non loin de la ville de Kobané, dans le nord de la Syrie, écrit Reuters se référant à un responsable américain.
S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, un responsable américain a indiqué à Reuters qu’une déflagration avait eu lieu ce vendredi à proximité d’un avant-poste militaire des États-Unis, dans le gouvernorat syrien d’Alep, près de la ville de Kobané.
Selon la source, aucun militaire américain n’a été blessé.

Une zone du nord-est de la Syrie où se trouvaient des soldats américains s’est trouvée sous le feu de positions turques. L’incident intervient deux jours après qu’Ankara a lancé son agression  contre les milices kurdes, vivement critiquée par la communauté internationale.
Des militaires américains se sont retrouvés vendredi 11 octobre sous le feu de postions turques près de la ville de Kobané, dans le nord de la Syrie, a annoncé le Pentagone en précisant qu’aucun soldat n’avait été blessé.
Dans un communiqué, un porte-parole du ministère américain de la Défense a indiqué que les explosions s’étaient produites «à une centaine de mètres à l’extérieur de la « zone de sécurité », dans une zone où les Turcs savent qu’il y a une présence de soldats américains».
«Les États-Unis demandent à la Turquie d’éviter des actions qui entraîneraient une action défensive immédiate», a déclaré le Pentagone.

À Ankara, le ministère de la Défense a assuré que la Turquie avait stoppé les tirs dès qu’elle avait été prévenue par les États-Unis et qu’elle avait pris les mesures nécessaires pour garantir qu’aucune base militaire américaine ne serait touchée.

L’armée turque répondait à des tirs provenant d’une zone proche de Kobané et visant ses positions militaires au sud de la ville de Suruc, a ajouté le ministère turc.
agression  turque

La Turquie a lancé le 9 octobre son agression  aérienne et terrestre contre les milices kurdes dans le nord-est de la Syrie, baptisée Source de paix. Selon le Président turc, l’opération doit permettre de «créer une zone de sécurité qui permettra le retour des réfugiés syriens» que la Turquie a accueilli sur son territoire.

Malgré les menaces de Donald Trump qui a récemment promis de «frapper la Turquie très fortement d’un point de vue financier et avec des sanctions» si Ankara «ne joue pas selon les règles», le Président turc a martelé ce vendredi que son pays n’arrêterait pas l’opération Source de paix qui a pour but, selon lui, de nettoyer l’ouest et l’est de l’Euphrate des organisations terroristes et d’assurer la sécurité des frontières turques.

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