Une délégation qatarie en Israël pour discuter d’une éventuelle prolongation de la trêve
Une délégation qatarie s’est rendue en Israël ce samedi pour également discuter d’une éventuelle prolongation de la trêve. Cette équipe opérationnelle qatarie s’est en outre coordonnée avec les responsables israéliens pour veiller à ce que la trêve et les libérations d’otages se poursuivent sans heurts, rapporte un responsable.
De son côté, Diaa Rashwan, le président du service d’information de l’État en Égypte (SIS), a affirmé dans un communiqué que son pays menait des discussions approfondies avec toutes les parties afin de parvenir à un accord sur la prolongation de cette trêve. Selon l’agence de presse Reuters, l’Égypte a reçu des « signaux positifs » en ce sens.
Cela « signifie la libération de davantage de détenus à Gaza et de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes », explique l’Égypte.
La première « pause humanitaire » a été négociée sous la houlette du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis et a débuté au 49e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. Dès lors, elle avait été annoncée « avec possibilité de prolongation ».
Un total de 24 otages, 13 Israéliens, dix Thaïlandais et un Philippin, ont été remis ce vendredi au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza par le Hamas, tandis qu’Israël a libéré 39 femmes et enfants détenus dans ses prisons.
Une trêve devant durer quatre jours est en vigueur entre l’armée israélienne et les forces du Hamas. Cet accord a permis la libération de 24 otages, et d’autres devraient suivre dès ce samedi.
Une trêve humanitaire qui pourrait être « prolongée »? C’est ce qu’affirme sur BFMTV ce samedi 25 novembre le porte-parole de l’armée israélienne Olivier Rafowicz. Une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas est en vigueur depuis ce vendredi, qui inclut notamment un accord de libération d’otages détenus par le mouvement palestinien.
Selon Olivier Rafowicz, 13 otages israéliens devraient être libérés ce samedi par le Hamas, contre 39 Palestiniens actuellement détenus dans des prisons israéliennes. Le porte-parole de l’armée israélienne a toutefois appelé à la « prudence » concernant les chiffres évoqués car des « changements de dernière minute » peuvent survenir.
