Une frappe aérienne israélienne sur un centre de formation de l’ONU à Gaza
Au moins quatre Palestiniens ont été tués, dimanche, dans une frappe aérienne israélienne perpétrée contre un centre de formation de l’ONU à l’ouest de la ville de Gaza, ont indiqué des sources médicales.
Des avions de combat ont bombardé le siège de l’École de formation professionnelle de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), selon des témoins.
Des bombardements israéliens ont visé dimanche la bande de Gaza, dévastée par plus de huit mois de guerre, alors que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant s’est rendu aux États-Unis pour discuter de la prochaine phase de la guerre.
D’après des témoins, des obus ont de nouveau ciblé dimanche l’est, l’ouest et le centre de la ville de Rafah dans le sud de Gaza, où l’armée israélienne mène une offensive terrestre depuis le 7 mai. Des frappes aériennes ont touché Gaza-Ville (nord) et des chars ont bombardé le camp de Nousseirat (centre).
Outre les dégâts massifs signalés, au moins 60 personnes ont été tuées dans les attaques israéliennes continues dans la Bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, selon des sources médicales palestiniennes.
Faisant fi d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël a été condamné par la communauté internationale dans le cadre de son offensive brutale continue sur Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre.
Pès de 37 600 Palestiniens ont été tués à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 86 000 autres blessés, selon les autorités locales.
Plus de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d’un blocus paralysant, empêchant l’entrée de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
Israël est accusé de génocide par la Cour internationale de Justice, dont le dernier arrêt a ordonné à Tel-Aviv de suspendre immédiatement ses opérations militaires dans la ville méridionale de Rafah, où plus d’un million de Palestiniens avaient cherché refuge, avant son invasion le 6 mai.