Une réunion quadripartite au Caire pour aborder la trêve dans la bande de Gaza
Une réunion quadripartite se déroule actuellement au Caire avec la participation du Qatar, des Etats-Unis et d’Israël pour aborder la trêve dans la bande de Gaza, a rapporté mardi 13 février Al-Qahera news.
Aucune délégation du Hamas n’a prévu à ce stade de se rendre au Caire pour participer à ces discussions indirectes parrainées par l’Egypte et le Qatar, selon l’AFP.
Le chef du Mossad (les services de renseignement extérieurs israéliens) David Barnea, le directeur de la CIA (l’agence centrale de renseignements américaine) William Burns, et le premier ministre qatari étaient arrivés plus tôt dans la journée au Caire.
L’Egypte a appelé à la flexibilité de toutes les parties lors du dernier cycle de négociations sur la trêve à Gaza, tenu jeudi 8 février sous l’égide de l’Egypte et du Qatar.
Le mouvement Hamas s’est dit jeudi toujours ouvert aux négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza malgré le rejet par Israël de ses dernières propositions. Il a également évoqué un possible cessez-le-feu d’environ six semaines, pour discuter d’un éventuel échange entre des otages israéliens retenus à Gaza et des femmes et enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
La Maison Blanche considère désormais que le seul moyen d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza est un accord pour libérer les otages israéliens.
Dimanche, la société de radiodiffusion publique israélienne a déclaré que l’armée de l’État hébreu avait approuvé un plan pour une opération terrestre à Rafah, dernier refuge pour les déplacés dans l’enclave palestinienne dévastée.
La ville de Rafah où s’entassent près de 1,4 million de Palestiniens, a été le théâtre, dans la nuit de dimanche à lundi, de raids très violents menés par l’armée israélienne, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés, Tel Aviv faisant peu de cas des avertissements internationaux.
La guerre à Gaza a fait 28 473 victimes palestiniennes, en grande majorité des civils, selon le ministère palestinien de la santé à Gaza.